LIEVRE 2013 - LE CR

Mercredi 8 mai
Le beau temps était au rendez-vous en ce mercredi matin férié, même si la fraicheur s’était également invitée – 6 petits degrés à Pontarlier à 6 h 45. Mais la pluie devrait nous laisser tranquille aujourd’hui. Petit Max est tout excité, depuis le temps qu’il attend ce long week-end. La Chung-Chung sort de révision, normalement tous ces problèmes sont réglés. Les motos sont prêtes, les bagages fixés (enfin ceux de Max sont un peu tanguant) et les motards sont décidés à aller en découdre avec les Normands et les sudistes sur les routes de la Drôme. J’avoue que j’appréhende un peu cette journée, je ne suis pas montée sur la Noiraude depuis le mois d’octobre, et Jack a très peu roulé… Les corps vont souffrir, mais comme dit Titi, un motard s’est fait pour en iech …

Pour ne pas déroger à la tradition, le premier rendez-vous est fixé à Chevreaux, chez JP, où comme tous les ans nous attend un bon petit déjeuner. Il n’y a pas foule sur la route, les gens sont restés faire la grasse mat’. Des courageux arpentent déjà le ciel à bord de leur montgolfière : vu la température au sol, il doit faire franchement froid là-haut. Plus on descend dans le sud franc-comtois, plus les températures remontent, et bientôt doublent par rapport au petit matin.

8 heures nous arrivons à Chevreaux où nous attendent JP et Sarou. Quelques cafés et croissants plus tard, nous reprenons la route – toujours cap au sud – pour retrouver notre Escargot à Poncin. Comme d’hab, on prend les petites routes, on ne prend pas l’autoroute nous ! (spéciale dédicace à Magem)… A Poncin pas de traces de Cacalau. On s’arrête à la sortie du village, un peu en vrac comme à l’accoutumée, mais bon vu la largeur de la route, il ne doit pas y avoir grand monde. Erreur funeste, c’est une vraie autoroute là le long. On attend, on discute, on fume pour certains, on attend et on attend. Anne ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? Que nenni, pas d’escargot en vue. Cela fait déjà 45 minutes que nous somme plantés au milieu de la route. Au fil du temps qui passe, JP en profite pour enlever des couches de vêtements. Il faudrait bien que Laurent arrive avant que notre grand sage finisse par faire un attentat à la pudeur. Mais alléluia, le voici enfin. Bon c’est vrai, on a eu du mal à le reconnaitre, maintenant qu’il ne porte plus dans son dos son gros sac, qui lui donnait un air de tortue ninja…
Toujours cap au sud, nous arrivons vers 13 heures à Tullins. Ravitaillement des bécanes et des motards : le petit coin de parking va faire l’affaire pour se poser le temps d’un pique-nique. En plus on a bien fait, prêts de la station de lavage, on a pu profiter du spectacle des motards qui lavaient leur bécane, certains en mode touristes (short et tee-shirt) d’autre en mode « j’ai piqué la combi neuve de mon petit frère et je ne peux plus bouger », style Dany Boon dans son sketch du culturiste. On était mort de rire.

Après ce bref intermède, on reprend la route en direction du Vercors : l’Albenc – St Gervais – Col de Romayère – La Balme de Rencurel (arrêt café)


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Pont en Royans – St Laurent en Royans – St Jean en Royans – Léoncel – Arrêt recalibrage du GPS

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La Vacherie puis descente sur Crest avant de rejoindre Loriol. Arrivée à l’hôtel à 17 h 30. Les Normands ne sont pas là, on a le temps de s’installer… 19 heures, nous attendons toujours nos compagnons de week-end qui tardent à arriver alors que nos estomacs commencent à crier famine… Enfin ils arrivent, fatigués mais souriants. Ce soir personne ne fera de vieux os, surtout que Dédé débarque de bonne heure le lendemain pour nous emmener sur les belles routes du sud.

Jeudi 9 mai

Rendez-vous au petit déj à 8 heures. Malgré une bonne nuit de sommeil dans un super grand lit confortable, le réveil est difficile ; j’avais oublié que la moto donnait tant de courbatures. Il faut vraiment reprendre l’entrainement.
8 h 30, Dédé débarque, pour le plus grand plaisir de Jack qui va pouvoir laisser sa place de poisson pilote. Le programme du jour : descendre au Ventoux et récupérer au passage les sudistes.
Il fait bon ce matin, pourvu que ça dure, mais la météo ne semble pas vouloir rester clémente. Ne pensons pas à plus tard, profitons de l’instant présent.

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Après le passage obligé à la pompe, et à la station de lavage pour Tintin, nous partons en direction de Crest – Saillant – col de la Chaudière

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– Crupies - Bouvières. Il est 11 heures, petit arrêt café. On décide d’aller jusqu’à Nyons faire nos courses pour le pique-nique. C’est jour de marché et avec en plus une course de VTT, les abords de la ville sont bien envahis. Pendant que les filles font les courses, les garçons palabrent. En sortant du magasin, Dédé qui était venu nous rejoindre nous lance : les filles ne prenez pas de chaises longues, on n’a pas la place ». Et là qu’est-ce qu’on voit ? Un mec en Goldwing qui charge une chaise sur sa bécane… On n’a vraiment pas les mêmes valeurs ! On entasse les vivres et les bouteilles d’eau tant bien que mal dans les top-cases et reprenons la route. Ste Jalle – Buis les Baronnies – Vaison la Romaine – leToulourenc… On dépasse un groupe de motards arrêtés au milieu de la route. 3, dont un avec une GS, ne semblent pas apprécier de s’être fait doubler et vont tout faire pour remonter notre groupe avec des dépassements quelque peu limites. Mais personne n’entre dans leur jeu malsain, et s’apercevant qu’ils ont largués leur groupe, vont vite s’arrêter. Quelques kilomètres plus loin, ils remettent ça, mais encore une fois, cela nous laisse de marbre. On se demande même où est le plaisir de rouler en groupe, puisqu’ils laissent leur compagnons loin derrière. Mais ceci est un autre sujet…
Arrêt casse-croute à Sault, QG du RMS.

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Il y a foule sur le parking. Une fois sustentés nous partons boire un café, laissant Lapin monter la garde devant nos machines. En traversant la place on aperçoit un élevage de Super Ténéré : c’est vrai qu’ils faisaient leur concentr’ dans la région. Nous repartons en direction des gorges de la Nesque ; c’est bien la première fois que je vois tant de vélos ici, c’est vrai que la dernière fois que j’ai pris cette route il n’y avait pratiquement personne…

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Nous arrivons à Villes sur Auzon, où nous retrouvons nos sudistes en terrasse.

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P’tit Max veut se garer près du bistrot, il en est vite chassé par l’occupante du logement sous prétexte que sa petite fille fait la sieste. Ce n’est pas grave, de toute façon on n’avait pas l’intention de s’incruster. D’ailleurs quand on est reparti, elle se prenait la tête avec la propriétaire du bar. On voyait bien que Béa n’avait qu’une envie, celle d’aller en découdre avec cette enquiquineuse.
Direction le Ventoux, en espérant que l’on pourra y monter. Le groupe se lâche franchement et c’est sur un bon rythme que nous atteignons le sommet. La température baisse sérieusement, et les derniers kilomètres se font dans le brouillard.

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La route est fermée, on ne peut pas redescendre directement sur Malaucène, mais obligé de revenir sur nos pas.

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Et nous regagnons l’hôtel via Valréas, la Bégude de Mazenc – Crest (où nous récupérons la pluie) et Loriol. Ainsi s’achève notre belle journée, celle qui s’avèrera la plus chaude de notre séjour.

C'est beau!!!

Moto retour au bercail
Aucun problème elle n'a jamais si bien roulé
JP

Jackol a écrit:

C'est beau!!!

on dirait du veau.

bon, voila qui est bien, en attendant la suite....évidement...

cool belle balade beau paysage beau CR

Vendredi 10 mai

Les jours se suivent, et ne se ressemblent pas. Bien que le soleil brille, les températures restent fraiches ce matin : 15 petits degrés.
Aujourd’hui, direction l’Ardèche : cap à l’est pour changer. Traversée du Rhône pour arriver au Pouzin – Chomerac – Privas et ses bouchons. Les choses sérieuses commencent enfin : à nous les petites routes de montagnes : direction la vallée de l’Eyrieux. Petit arrêt à St Sauveur de Montagut, près des poubelles (merci Dédé), le temps pour les garçons d’aller soulager un besoin naturel – il parait que ce sont les filles qui veulent toujours s’arrêter. Mais depuis le temps, je peux vous dire qu’il n’y a rien de vrai dans cette affirmation. En fait ils voulaient simplement améliorer leur rapport poids-puissance avant de s’amuser sur cette belle petite route. La vallée est vraiment magnifique, je vous la recommande.

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Ma future maison (on peut bien rêver)
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Au Cheylard, arrêt ravitaillement : même s’il fait moins chaud qu’hier, on ne va quand même pas aller s’enfermer dans un resto. On reprend la route en direction de St Martin de Valamas –St Martial et enfin le Mont Gerbier de Jonc. Les paysages sont superbes, mais plus on monte en altitude, plus les températures chutent. Lorsque l’on s’arrête, il ne fait plus de 6 degrés. Pour le pique-nique, on repassera, pas envie de croquer dans un sandwich surgelé. Le vent souffle et vraiment ça caille. Bon, on ne va pas faire de vieux os dans le coin. En plus personne ne veut partir l’assaut du sommet – il parait que c’est trop fatigant. Moi, je ne peux pas, avec mes genoux – qui a dit quelle excuse ! Farpaitement, c’est une vrai belle excuse.

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Bon on va songer à repartir avant de rester coller par le gel. On va redescendre un peu, histoire de trouver un endroit un peu moins venté.

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Le lac d’Issarlès fera l’affaire. Pas beaucoup d’amateurs pour une baignade – Mis à part Jack qui va tremper les pieds (en conservant ses bottes, faut quand même pas pousser).

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Sitôt le pique-nique avalé, on part boire un café bien chaud. On retrouve enfin Loup et Mireille : on aurait dû les attendre à la source de la Loire, mais devant le froid on a préféré battre en retraite. Une fois réchauffés, nous reprenons notre périple, laissant encore une fois Loup à son triste sort (plus exactement à son repas). La chapelle Graillouse – Coucouron – St Cirgues en Montagne – Tunnel du Roux – Pont de Labeaume – Lalevade d’Ardèche. Séparation du groupe : les Normands veulent aller au Musée Haribo à Uzès. Nous faisons le plein, et bientôt tout va basculer. P’tit Max a du mal à redémarrer sa moto, elle tourne mal et bientôt une fumée blanche s’en échappe. En plus, elle sent l’essence. On reprend quand même la route en direction de Vals les Bains, où nous comptons nous installer en terrasse. Mais arrivés là-bas, les choses ne s’arrangent pas pour Max : en quelques kilomètres il a vidé un tiers de son plein ; la Chung-chung sent de plus en plus l’essence, puisque celle-ci s’écoule du pot d’échappement. Il semble plus prudent d’aller à Aubenas chez un concessionnaire, voir ce qu’il en est. Dédé nous emmène chez Kawa, enfin ce qui devait être Kawa puisque maintenant il s’agit d’un magasin de cheminée. On part donc chez Yamaha (un air de déjà vu, puisque l’an dernier nous étions chez Yam à Mende ; à croire que l’on fait la tournée des concess Yam de France). Ils sont débordés et personne ne peut regarder la bécane. Et de toute façon ils vont même refuser de la garder pour la réparer. On n’a pas le choix, il va falloir faire marcher l’assistance… Et là il faut être bien fait pour arriver à en tirer quelque chose. Premier appel : où voulez-vous faire conduire la moto ? Qu’est-ce qu’on en sait, on ne connait pas la région… Deuxième appel : on a trouvé les concess Hyosung les plus proches, on a noté les numéros, on les transmet à l’assistance – comme si ce n’était pas plus simple pour eux de cherche ça sur leur ordi… Le souci que l’on a : le forfait remorquage de la moto est de 153 euros, ce qui correspond à un remorquage dans un rayon de 20 km. Si on veut aller plus loin, c’est à notre charge et ça chiffre vite. Ça demande réflexion. Nouvel appel à l’assistance – on va déjà pas y passer un forfait – on demande s’ils ont une liste de réparateurs moto. On a 2 numéros : le premier s’avère être un fax, le second ne répond pas. Nouvel appel à l’assistance ; que fait-on ? Personne n’est joignable, Yamaha ne veut pas réparer la bécane, ni même la garder pour la nuit, l’emmener chez Hyosung nous couterait un bras (plus de 150 euros). Il faut trouver une solution. Enfin un espoir : le garage Renault va venir cherche la bécane et la garder. On se débrouillera dans la semaine pour venir la chercher et la ramener chez Hyosung à Champagnole, puisqu’elle sort de révision et que cela fait bientôt 2 ans que Max se plaint d’un problème d’injection qui n’est pas réglé, comme on peut le constater. Cela fait déjà 2 heures que nous attendons sur le parking, et le temps commence à être bien long. 18 h 15, on reçoit un SMS du dépanneur confirmant son intervention d’ici 45 minutes. La situation semble se décanter, enfin. Ce n’est pas la peine que tout le monde attende ici, nos compagnons de route décident de rentrer à l’hôtel, à l’exception de Sarou et de JP qui aura ce soir un passager : il faut bien que Max rentre. 19 heures, toujours personne. 19 h 15, Yamaha range ses bécanes, et vient chercher la Chung-Chung. Alors qu’on leur fait remarquer qu’il y a erreur, que l’assistance vient la chercher et qu’il ne faut pas la rentrer, ils nous disent : « Renault a appeler, il y a une heure environ pour dire qu’ils ne pourraient pas venir ce soir, mais lundi matin. On ne vous a rien dit ? » Ben non, personne n’a jugé utile de nous dire qu’on pouvait repartir, qu’on n’avait pas besoin d’attendre comme des c**s sur ce parking. Super génial quoi ! Il est temps de rentrer, rien de plus à faire ce soir. C’est très fâchés que nous retournons à l’hôtel.

Dommage que Béa n'ait pas été là, elle se serait fait un plaisir de gérer cette situation.

pauv' chung-chung....

il y a aussi intersport

Ouais! faut pas oublier intersport...

lapin compris lo....

Ben! l'assistance nous a proposé intersport comme atelier de réparation sensé pouvoir dépanner la moto...

Jackol a écrit:

Ben! l'assistance nous a proposé intersport comme atelier de réparation sensé pouvoir dépanner la moto...

c'est....original....pourquoi pas....après tout, conduire à une certaine allure, c'est du sport parfois...

Samedi 11 mai

La nuit a été difficile. On ne peut que s’inquiéter pour la suite des évènements. Avant toute chose, appel à l’assistance. Enfin quelqu’un de compétent et à l’écoute. Les choses avancent. La moto restera chez Renault pendant quelques jours et sans frais de gardiennage, le temps de trouver une solution pour la récupérer. On avait bien pensé prendre un utilitaire pour que Max rentre à Pontarlier et puisse du même coup remonter la bécane, mais contractuellement ce n’est pas possible, car lorsqu’on loue un utilitaire, il faut le ramener au point de location (on ne peut pas le laisser à destination comme un véhicule de tourisme). Un taxi vient chercher Max pour l’emmener à la gare TGV la plus proche, où il pourra louer une voiture. On prépare donc ses affaires. C’est bien l’équipement moto, mais ça prend de la place. Max récupère nos valises : en les ouvrant au maximum on arrive à y faire tenir le blouson, le pantalon et les bottes (faut quand même tasser un peu). Un SMS nous prévient de l’arrivée du taxi dans 10 minutes, il n’y a pas de temps à perdre : on va poser les bagages à l'entrée de l’hôtel (2 valises, 2 sacoches et le casque), et surprise le taxi est déjà là – service express. Juste le temps pour Max de régler sa note d’hôtel et le voici parti pour Valence. Il est plus de midi, on va essayer de retrouver nos compagnons qui ont mis ce matin cap au nord, à l’assaut du Vercors.
Rendez-vous est fixé à 13 heures à Choranche, histoire de goûter aux ravioles.

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Compte tenu de l’heure tardive de départ, on ne peut pas passer par le col de Rousset ; il va falloir aller au plus court, par la nationale : Valence, Romans sur Isère, Pont en Royans : rien de bien folichon en somme. 13 heures, comme convenu, nous arrivons au restaurant. Nos compagnons de route sont déjà là, un verre à la main. On se réchauffe auprès du feu, le temps dans le Vercors n’est pas des plus cléments. Il est déjà tard quand nous sortons de table. Le groupe décide d’aller au palais du chocolat, à Tournon, à moins que ce ne soit à Tain l’Hermitage. Jack et moi avouons que ça ne nous tente pas trop ; on n’a pas roulé le matin, et on voudrait quand même bien en profiter. Nous décidons de refaire le parcours du matin à l’envers, même si nous avons déjà fait une partie de l’itinéraire 3 jours auparavant. Sarou, pas trop intéressé par le chocolat décide de nous accompagner. Direction la Balme de Rencurel et les gorges de la Bourne. La route est bien mouillée, l’eau ruisselle de partout. On pousse jusqu’à Villars de Lans pour faire le plein. On en profite pour remettre les gants d’hiver, car les températures ont du mal à décoller. Direction le col d’Herbouilly – petit arrêt au calvaire de Valchevrière (c’est notre minute culturelle)

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– la Chapelle en Vercors – le col de Rousset : c’est vrai qu’on préfère le monter, mais faute de grives, on mange des merles. Petite frayeur en descendant : on se retrouve face à un motard qui doublait sans visibilité. Ça passait, c’était beau.

C’est fou comme le temps a changé depuis qu’on a passé le tunnel du Rousset : le ciel s’est dégagé, les températures quoique toujours fraiches sont bien remontées. Bref, on est vraiment dans le sud. Il est encore tôt, on n’a pas envie de rentrer à l’hôtel. On décide de partir en pèlerinage à St Nazaire le Désert, où nous avions passé un week-end en juin dernier.
Die – Vercheny – la vallée de la Roanne

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St Nazaire le Désert - Bouvières

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– Crupies – Bourdeaux – Saou – Grane et Loriol.
On pense être les derniers, mais surprise, il manque du monde. On voit arriver JP et Loup Garou ; en fait, ils ont perdu le groupe peu après être partis du restaurant, et ont du coup improvisé.
Tout le monde est au bercail, on se retrouve bien vite pour notre dernier apéro. Cela fait maintenant 3 jours que nous nous offrons des apéros d’enfer, avec les spécialités apportées par tous (enfin presque puisque Loup Garou a, cette année encore, oublié la tapenade) : de la charcuterie, des terrines, du fromage… Comme l’a dit un serveur : « j’ai jamais vu un apéro comme ça ». C’est ça la classe du Lièvre !

Voilà c’est notre dernière soirée ensemble. Comme d’habitude tout est passé trop vite. Une dernière photo souvenir avant que la nuit ne tombe.

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Ça ne vous plait plus les CR de Cathy?

Dimanche 12 mai

Difficile le réveil à 7 heures ce matin. Les Normands ont de la route et veulent partir de bonne heure. On ne va pas les laisser partir sans les saluer une dernière fois. En plus la météo ne semble pas folichonne ce matin.

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Les sudistes pensent raccompagner Dédé chez lui, on ne sait jamais s’il venait à se perdre), Pat et Fred mettent cap à l’ouest et nous pensons regagner nos terres comtoises par le Vercors, comme à l’aller. Il ne fait quand même pas si chaud, et on remet vite les polaires (on ne les avait pas la veille, mais elles n’auraient pas été superflues). Jack propose à Cacalaü d’ouvrir la route, mais il préfère rester derrière. Fini de se faire balader, il va falloir reprendre son poste de poisson-pilote. Direction le Rousset. Alors que mon pilote se fait une joie de monter un de ses cols préférés, son humeur va bientôt changer. La route est trempée et très glissante. La montée se fera en mode lopette…. Pfffff !

Il n’y a pas grand monde sur la route, et personne au sommet. Par contre je ne vous parle pas de la dégringolade des températures. On traverse le Vercors sur un bon rythme : est-ce qu’on s’arrête boire un café pour se réchauffer, ou est-ce que se barre de là le plus vite possible ? La deuxième solution est retenue et la descente sur Sassenage permet de se réchauffer. On irait bien boire un café, mais tout est fermé. Tant pis. Tout le monde a souffert du froid, et pourtant on a déjà roulé par des températures plus basses, voir même négatives. On réétudie l’itinéraire : pas question d’aller dans la Chartreuse. Jp lance même à Cacalaü : « si tu me refais monter un col, je te pousse dans le fossé ! » Comme dirait Drez, on va faire les p’tits slips sur ce coup-là.
Midi, arrêt repas à Chambéry.

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Alors que nous sommes sur le point de repartir, Cacalaü décide de mettre la tenue de pluie : Il faudra l’aide de JP pour mener à bien sa mission.

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Et pendant ce temps, une mamie, style Lucienne des vamps, se plante devant Sarou et moi. Elle reste là, sans dire un mot, alors que nous partons dans un fou rire. C’est fou le succès d’Etienne auprès des femmes.
Ca y est notre escargot est emballé, on peut repartir en direction du Bugey : Belley – (notre escargot nous quitte ici) Ambérieu – Bourg en Bresse – Villemotier (dernier arrêt chocolat chaud et séparation d’avec JP) – Lons le Saunier. Alors que Sarou regagne la capitale comtoise, nous reprenons le chemin de nos montagnes.

Voilà ainsi s’achève cette 6ème édition du Lièvre, 10ème édition de la rencontre du Repaire pour les vétérans (Loup et Jackol)

Merci aux participants pour leur bonne humeur et leur bon esprit
Mention spéciale à JP qui est redescendu cette semaine rechercher la moto de P’tit Max.

Comme dit L4paing, Lièvre 2009 Cathy à l’hosto, Lièvre 2012 Jackol chez le concessionnaire, Lièvre 2013 P’tit Max en panne, on a fait le tour ; le mauvais œil devra se trouver d’autres victimes pour les années à venir ; notre famille a suffisamment donné.

Et si vous passez dans la Drôme, arrêtez-vous à l’hôtel des Oliviers, ils sont vraiment super.

Jackol a écrit:

Ça ne vous plait plus les CR de Cathy?

Ben! Faut croire que non...

Mais si.
Il manque quand même une photo de la mamie.

L'année prochaine, c'est pour moi les pannes. Je ne devrais plus être en fz6.

Je savais bien que j'aurais du prendre une photo.... Elle te manque déjà ?

Tu passes en BM?

si tu te souvient bien, ce n'est pas moi qu'elle regardait.


Pour être moins fiable que la coréenne, il ne reste que les chinois.

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ou les béhème.

vous avez fait une bien belle ballade , de belle photos et un beau cr cathy.