lievre 2014 - le CR

Des préparatifs sous haute surveillance


Après un lièvre 2013 quelque peu mouvementé et raccourci pour notre p'tit Max, on misait sur la session 2014 pour gommer cette poisse qui nous accompagne depuis quelques années. Mais malheureusement rien n’a l'air de se passer comme prévu. Après avoir laissé la Chung-Chung chez le concessionnaire pendant 10 mois, on pensait bien que tout était rentré dans l'ordre ; mais hélas, quelques jours avant le grand départ, la Chung-Chung se remet à pétouiller. Pendant 2 jours, Jack va se pencher sur son cas : changement de batterie, changement de bougies, démontage, nettoyage, remontage, rien n'y fait ; le verdict tombe à 22 heures ce mercredi soir, c'est la mort dans l'âme que P'tit Max jette l'éponge...


Jeudi – le départ

Le premier rendez-vous a lieu à la gare de Lons le Saunier. Après la météo pluvieuse de ces derniers jours, on espère un temps moins humide, même si le soleil ne brille pas de mille feux, au moins que l'on reste au sec. Le brouillard ceint la ville, j'espère que ne le gardera pas trop longtemps. 7 h 10 nous quittons Pontarlier, avec une pensée pour notre Max et sa Chung-Chung. Direction Champagnole puis Lons, Nous sommes les premiers, mais bien vite Rono arrive. La matinée a mal commencé, il a fait tomber la vieille anglaise dans la cour ; quelques rayures, mais rien de bien grave qui pourrait le pousser à renoncer. Il fait bon ce matin à Lons et comme on sait que Cacalaü n'est pas toujours en avance, on palabre un bon moment. On reprend la route en direction de Pont d'Ain, sa gare et son bistrot... Pas d'escargot au lieu de rendez-vous, comme quoi on a bien fait de ne pas se presser. Mais très vite il arrive, et Rono quelque peu taquin propose de lui faire croire qu'on l'attend depuis des plombes. Un petit café en terrasse au soleil et nous reprenons la route. On traverse la Dombe jusqu'à Trévoux, via Villars les Dombes, puis St Bernard, Pommier,le Bois d'Oingt, Tarare avec petit perdage et demi-tourage, car ce jour-là jamais ils ne trouvèrent le raccourci indiqué par le GPS... Bon c'est peut-être signe qu'il faut s'arrêter pour le déjeuner. Une table de pique-nique en retrait de la route fera l'affaire. On ne s'attarde pas, on a encore de la route et il est temps d'aller boire un café. Jack ne veut pas rester sur l'échec de son nouveau joujou (son Tomtom) et repart à la recherche d la route que celui-ci veut absolument lui faire prendre. On se retrouve sur de belles petites routes loin de la circulation et surtout loin de l'itinéraire prévu. Mais qu'importe, on est bien dans notre cambrousse. On met cap au sud et nous voici à Bellegarde-en-Forez, puis Montrond les Bains... Et là, c'est le drame ! A la sortie du bourg, plus personne dans les rétros ; on attend, en vain. Demi-tour et nous retrouvons Rono et Cacalaü en pleine mécanique. La vieille anglaise fait des siennes, problèmes électriques....  

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Les garçons essaient de la pousser, mais rien à faire, la vieille dame reste stoïque. Cacalaü part à la recherche de câbles, il paraît qu'il y en aurait à la station un peu plus haut. Mauvaise pioche ; une seule solution s'impose, l'assistance. Celle doit arriver d'ici 30 à 45 minutes. En face de nous un resto, on va demander s'il est possible de boire un café en attendant l'assistance ; mais la patronne nous dit qu'elle n'a pas la licence bar et qu'elle ne peut rien pour nous. Tant pis, on attendra on bord de la route. Le gars de l'assistance arrive dans le créneau horaire annoncé. Un p'tit coup de booster... et ça ne repart pas. Il faut se rendre à l'évidence, le voyage de la vieille dame s'arrête ici, et celui de son pilote par la même occasion...

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Le cœur lourd nous regardons Rono s'éloigner dans son véhicule de fortune. Il rentrera le soir même à Besançon par le train.

Nous reprenons la route avec Cacalaü.  Montbrison, Verrières en Forez, Arlanc, Dore l'Eglise, la Chaise Dieu, Brioude. L'Escargot a besoin de ravitailler, nous nous arrêtons dans la premier station venue. Et là c'est le drame (l'aurais-je déjà dit?). Alors que Cacalaü veut démarrer la moto il ne se passe rien, rien de chez rien. Vérification des fusibles, tout est normal. La batterie a lâché, sans crier gare. Rebelote, appel à l'assistance. Le dépanneur sera là d'ici 45 minutes, et c'est le laps de temps qu'il lui a fallu pour arriver. Un petit coup de booster... et ça repart. Bon du coup on va pouvoir rejoindre l'hôtel, mais cette fois on sera bien en retard. On prévient l'hôtel qui alerte nos compagnons déjà présents sur nos galères. Comme dit Rono, il faudrait songer à choisir mieux nos compagnons de route. Il paraît que le temps perdu ne se rattrape pas ; il faudrait penser à le dire à mon pilote. C'est donc sur un rythme dynamique que nous allons rallier notre destination via Massiac, Murat, le Lioran (où une petite pluie s'invite) et enfin Polminhac. C'est donc en bon derniers que nous arrivons sous les remarques un tantinet moqueuses des Normands. C'est vrai qu'il est presque 20 heures, et qu'on est très en retard sur nos prévisions.

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En tout cas, pendant que certains galèrent, d'autres se la coulent douce

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Cette journée n'était pas celle des motos rouges ; 2/3 en panne, il faut reconnaître qu'on a fait fort. On apprécie de se poser, et l'apéro est d'autant plus apprécié. Après un repas copieux, il est temps d'aller se reposer ; ce soir nous ne ferons pas de vieux restes. Et quel soulagement de savoir Rono bien rentré.

 

voila qui commence bien...  

Bon, désolé pour le éclopés, P'tit Max et Rono. Heureusement que l'escargot est arrivé avec vous, les autres auraient pu se poser des questions...  

 

Alors là, ça devient du grand Art !

  

On s'améliore d'année en année...  

On a des nouvelles de Mamie?

Elle est chez Triumph à Saint-Etienne.   

bon, on pourra lui rendre visite, histoire qu'elle se sente moins seule

        

Ca fait ièch de prendre des jours de congés pour pas passer la première journée   

Bon, la suite maintenant   

Cathy a écrit:

bon, on pourra lui rendre visite, histoire qu'elle se sente moins seule

Même des fois s'il faut la ramener...   

Ils ont diagnostiqué le mal?

Je ne sais pas Rono devait les appeler...  

Vendredi, sur le chemin de Compostelle

8 heures ce vendredi, tout le monde se retrouve au petit déj. Cette année encore Jack est bien décidé à laisser DD guider la troupe. Tout d'abord, on doit aller à Aurillac régler le problème de la batterie. Mais il faut démarrer la bécane. Heureusement le patron est là et il a des câbles.

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Premier concessionnaire à Aurillac et bonne pioche ; ils ont la batterie et peuvent la préparer sans tarder. Béa est quelque peu déçue, elle qui aime titiller le concessionnaire, surtout quand celui-ci met de la mauvaise volonté.  Mais cette année, tout roule, pas besoin de ronfler (z'avez vu je parle le gaga!)

Le temps que la batterie débulle, nous décidons d'abandonner Cacalaü à son triste sort (moins triste que celui de Rono quand même) et d'aller faire un petit tour pendant une heure. Ce sera balade à Salers, via le château d'Anjony.
Direction St Simon, St Cirgues de Jordane, Tournemire. Petite route bien sympathique, sous le soleil et avec plein de gravillons, pour le plus grand plaisir de Jack que ça ne dérange pas ; mais je ne suis pas certaine que nos compagnons aient la même vision des choses.

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Pas trop le temps de faire du tourisme, l'Escargot nous attend. Tant pis pour Salers, ce sera pour une autre fois, on repart à Aurillac via la grand route cette fois. On aura ainsi le plaisir de croiser les forces de l'ordre à 3 reprises.
On récupère Cacalaü à la station service. Puisqu'on est là, autant faire les courses pour le pique-nique du midi. Allez, on crache au bassinet, c'est l'heure de faire la cagnotte. Comme d'hab, les courses restent le domaine des filles … et de Cacalaü. Merci Laurent de nous accompagner et de porter le panier.

La première aire de pique-nique fera l'affaire. Après avoir repris des forces, il est temps de penser au café, parce que le café de midi c'est sacré. C'est à Maurs que nous nous posons. Lapin qui ne boit pas de café en profite pour faire le tour du patelin et faire quelques photos. Le temps semble se couvrir, il est vrai que la météo annonçait des averses. Avec un peu de chance, on passera entre les gouttes. Ne me demandez pas par où nous sommes passés (par de petites routes c'est sur!) mais nous nous sommes retrouvés à Conques.

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C'est sur que pour ceux qui ne connaissent pas, ça vaut vraiment le détour. Malgré les parkings mis en place à l'entrée du bourg, certains (enfin tous) ont voulu faire les kékés et aller se garer devant l'abbatiale. Pris de remord (ou peut-être par peur de faire tomber la bécane sur les pavés au milieu des pèlerins) certains ont choisi de rebrousser chemin et d'aller se garer hors de la cité. Visite libre de l'abbatiale réputée pour son tympan. Une petite pluie fine s'est invitée, rien de bien grave, mais il faut faire attention car les pavés deviennent vitre glissants. Pour ceux qui aiment la pierre, c'est vraiment un bel endroit...


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Le soleil revient bien vite. Après cette pause culturelle, nous reprenons la route direction Grand Vabre, puis nous suivons le Lot jusqu'à Entraygues sur Truyère.

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St Amans des Cots, Montezic et son site de production hydroélectrique qui, il faut le reconnaître, défigure pas mal le paysage, Brommat (sur Bromme), col de Curebourse

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(vue plongeante sur Vic sur Cère et le massif cantalien) avant de regagner Polminhac.
Je ne sais plus où la pluie s'est à nouveau invitée. C'était marrant de voir qu'une fois les combi de pluie enfilées, celle-ci s'est arrêtée. Comme quoi c'est vraiment le truc qui ne sert à rien !

Voilà la journée s'achève sans panne, sans faire appel à l'assistance... IM PEC CA BLE !

Un apéro, un bon repas, une petite balade digestive et il est temps de regagner nos chambres pour une bonne nuit de sommeil. Rendez-vous demain matin, même heure pour de nouvelles aventures.

Cathy vous dit "certains (enfin tous) ont voulu faire les kékés et aller se garer devant l'abbatiale. Pris de remord (ou peut-être par peur de faire tomber la bécane sur les pavés au milieu des pèlerins) certains ont choisi de rebrousser chemin et d'aller se garer hors de la cité."

alors je rectifie uniquement dans un esprit de précision que à l'arrivée le jeune homme du parking nous a fait signe de passer et donc les pilotes et non les kékés ont continués jusqu’à se retrouver sur le parvis de l'abbatiale.
Une fois arrivé à cet endroit un doute subit s'est emparé de plusieurs pilotes dont Machaing. ne voulant pas risquer d'avoir le prix d'une contravention à payer pour stationnement non autorisé c'est à ce moment là et uniquement pour ne pas gréver le budget tournée d'apéritif que demi tour fut réalisé.

Petite précision.   

Perso, je ne suis pas un pilote et j'ai eu des remords en arrivant comme un kéké au milieu des pèlerins et c'est pour ça que j'ai rebroussé chemin pour me garer en dehors du village. Sans parler de la peur de benner ma Noiraude sur les pavés mouillés.

 

J'ai appelé la mamie à l'heure du thé : c'est le régulateur qui fait des sienne. Le majordome change également la patin de chaîne et le levier d'embrayage la semaine prochaine. Je vais la chercher samedi 14 juin...   

 

Samedi, les pierres rouges...

Les jours se suivent et se ressemblent : petit déj à 8 heures, pour partir vers 9 heures. Aujourd'hui cap à l'ouest, vers le Lot et la Corrèze. Direction Aurillac puis par les petites départementales Laroquebrou via le lac du barrage de St Etienne- Cantalès.

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Pour être perdu dans la nature, on est vraiment perdu dans la cambrousse. Le soleil brille, on est bien à l'ombre des forets de feuillus.

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De Laroquebrou, nous rejoignons Sousceyrac  puis Saint Céré. C'est l'heure de la pause café. On s'arrête sur la place, et bien vite voici qu'un papy nous met de grappin dessus : vous venez d'où ? Vous allez où ? Le marché c'est tel jour ! Vous devriez aller voir ça ! Il avait envie de parler le papy, et pas facile de se détacher. Comme d'habitude, une arrivée tout en discrétion au café : annexion des tables pour entasser nos affaires, bref une arrivée digne d'un groupe de motards. La patronne est très sympa et accueillante, et n'hésite pas à nous renseigner sur l'itinéraire à prendre : en fait c'est surtout DD qu'elle renseigne, vu que c'est lui qui ouvre la marche. Puisque personne ne connaît Collonges la Rouge, ce sera notre destination du jour. On reprend la route, mais il faut penser au pique-nique du midi. Arrêt à la supérette du coin. Les gens sont très accueillants ici, et pendant que nous faisons les courses, ils n'hésitent pas à s’arrêter près des garçons et à engager la conversation. Nous repartons direction Bretenou (ce qui fera bien rire les garçons qui pensent au sketch de Chevallier et Laspalès), Biars-sur-Cère. Il y avait un producteur qui vendait ses fraises, je peux vous assurer qu'elles nous ont vraiment fait envie ; si elles étaient aussi bonnes  qu'elles étaient grosses, ce devait être quelque chose. Mais transporter des fraises en moto, faut reconnaître que ce n'est pas top. Passage dans le Lot, DD nous trouve un petit coin pour le pique-nique, au bord de l'eau à Beaulieu sur Dordogne.

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La pluie s'invite au repas, mais à l'abri des grands feuillus, nous ne craignons rien.
La pluie s'arrête dès la fin du pique-nique : ça c'est de l'organisation. On rejoint Collonges la Rouge, surnommée la « cité aux vingt-cinq tours ». Il y a bien des motards dans le coin, pas facile de trouver une place. Bon avant tout, un petit café, car le café du midi c'est sacré. Pas beaucoup de place non plus dans le bistrot du coin, et pas facile de modifier la disposition des chaises puisque tout est attaché. Promenade dans le bourg (et franchement ça vaut le détour, je vous le conseille).

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Si comme moi vous aimez la pierre, les tours et tourelles, les rue pavées vous ne pouvez être que sous le charme.

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Le seul hic, c'est de se balader avec tout l'équipement. Vivement que les municipalités installent des casiers pour les motards, dans lesquels on pourrait poser casques et blousons pour se promener léger.

Mais déjà il est temps de repartir en direction d'Argentat. Nous revenons sur nos pas, puis nous longeons la Dordogne. Il y a une déviation pour éviter la vieille ville : quel dommage ! DD voit que ça me désole de passer si près de la ville sans pouvoir l'admirer de plus près. On fera donc demi-tour pour entrer dans le bourg.

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Merci DD. Dommage que la cité se retrouve défigurée par une forêt de quilles ou potelets que nos chères villes semblent tant apprécier de nos jours. Puis nous partons aux tours de Merle.

Chemin faisant, je trouve ma future maison. Alors pour ceux qui ne le savent pas encore, je recherche une grande maison, pierres apparentes, en pleine cambrousse et avec du cachet.

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Les tours de Merle
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On n'a pas dû s'arrêter au meilleur endroit pour les photos. C'est un peu encombré quand même. Pis de toute façon c'est le moment que choisit l'APN pour se couper.

Ensuite direction Mauriac. Petite pause désaltérante au café face à Notre Dame des Miracles.

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Le miracle n'a pas eu lieu, la tenancière n'est pas gracieuse pour 2 sous. Nous rejoignons l'hôtel via la grande route.
Petit arrêt essence à Aurillac ou notre doyen ne peut s'empêcher de faire le joli coeur auprès d'une belle blonde.

Un apéro, un  repas copieux, une balade digestive et il est temps d'aller rejoindre Morphée.
Bilan de la journée : du soleil, pas de graviers, pas de panne

Que de souvenirs...  

Joli   

Dimanche matin, notre séjour s'achève et le soleil est radieux ; pas envie de rentrer, encore moins de reprendre le boulot. Je serais bien restée un jour de plus, voire 2. Les Normands sont les premiers à lever le camp ; normal, ce sont eux qui ont le plus de route à faire. Suivis par notre doyen et  Viviane et Denis. L4paing rentre en voiture et Machaing est encore en mode « touriste ».

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Mais les meilleurs choses ont une fin, à ce qu'il paraît. Et si l'on veut se retrouver l'an prochain, il faut bien que cette édition s'achève.
Nous prenons donc congé de notre hôte que nous remercions pour sa gentillesse, son accueil, sa disponibilité. Il y a de fortes chances que nous revenions au Bon accueil de Polminhac l'an prochain, car vraiment on  a été très bien reçu.
Nous prenons la route en direction de Brioude, non pas que l'on tienne absolument à repasser par là, mais tout simplement parce que Jack a perdu ses lunettes à l'aller, et que la dernière fois qu'ils les a eues en main, c'était à la station. Avec un peu de chance, qui sait, on les retrouvera peut-être.
Il y a un peu plus de monde sur la route. En rejoignant Massiac nous rencontrons un groupe de motards qui apparemment comme nous reprenait le chemin de la maison. Jack m'étonne, il reste gentiment derrière. La peur des Men in Blue ? Mais chasser le naturel, il revient au galop. On arrive dans la partie sympa de la route et Jack a envie de jouer. Il remonte la file de bécanes, suivi par l'Escargot ; malheureusement pour eux, les autres ne sont pas joueurs et préfèrent rester derrière les autres usagers. On trouvera les MIB à Massiac, au rond point.  A Brioude, la station est prise d'assaut pas un groupe de motards. Petit tour à la station, mais pas de traces des lunettes. On pensait que la supérette serait ouverte, il n'en est rien. Tant pis.

Programmation du GPS pour prendre les routes viroleuses. Nous nous retrouvons bientôt à faire cap au nord par le parc du Livradois-Forez. On s'est vraiment promené dans la campagne, en évitant les villages, et côté virolos, on a été servi.

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Je ne peux pas vous donner notre itinéraire, mais on est passé à côté de Sauxillanges, à  Surgère, on a tournicoté autour de Courpière puis à proximité de Néronde sur Dore. Un moment donné,  on s'est vraiment trouvé au cœur de la forêt, avec des routes peu larges.

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On a suivi  un petit cours d'eau. Un vrai spectacle de désolation tant il y avait des arbres déracinés. On a même vu une voiture en fâcheuse posture : le conducteur était sorti de la route, la voiture dans le fossé, retenue par un arbre salvateur. On s'arrête pour être sûrs que le véhicule soit vide. Un automobiliste arrive à ce moment-là. Il nous conseille une petite auberge à quelques kilomètres plus loin. Comme il est bientôt midi, pourquoi pas. En fait nous ne trouverons pas cette auberge. Qu'à cela ne tienne ; la dernière fois nous avions bien mangé au Mayet en Montagne, on peut y retourner. Nous quittons enfin nos petites routes loin de tout pour rejoindre la civilisation. Thiers, Puy-Guillaume, le Mayet-en Montagne. Mince, c'est fermé. Il  y a un bistrot qui propose un plat du jour, ça fera l'affaire. Bon c'était pas cher, copieux, mais la paëlla était quelque peu trop cuite et desséchée. Rien à voir avec la cuisine de son voisin.
L'après-midi sera longue, on a bien fait d'en profiter ce matin. On rejoins bientôt la nationale, avec son flot de voitures, et ses nombreux radars fixes ou à tronçon. On décide de na pas aller jusqu'à Bourg-en Bresse, comme on avait envisagé, mais de quitter Cacalaü vers Paray le Monial : il repart sur Bourg, nous remontons sur Chalon. Qu'est-ce qu'on se fait iech sur cette route, vraiment aucun intérêt ! Petite pause à St Germain du Bois. Nous décidons de regagner Pontarlier par Chateau-Chalon, histoire de se réveiller un peu et de finir notre périple sur une note plus joyeuse.
Ainsi se termine ce super week-end.

Un grand merci à nos compagnons de route, au patron de l'hôtel qui a pris soin de nous pendant ces 4 jours et qui a dû nous faire prendre 5 kg tant ses repas sont copieux, aux assistances pour leur réactivité (même si leur intervention n'a pas toujours été couronnée de succès) au soleil qui nous a accompagné pendant ses 4 jours, ce qui est assez rare pour être souligné, à DD pour nous avoir conduit sur nos belles routes de France.

A tous ceux qui ne sont pas venus, comme d'hab je dirais « vous ne savez pas ce que vous avez manqué »

A Rono, tu n'as pas le choix, il faut que tu viennes l'an prochain pour conjurer le mauvais sort.


Afin j'ai bien noté que notre Titi serait au rendez-vous en 2015 afin de prouver qu'une anglaise peut faire une sortie de 4 jours.

T'as du succès avec ton CR...  

je suis un auteur incompris....   

Meunon, il est super ce CR

vous êtes surs qu'il faut attendre l'année prochaine ???
Put*in un an mais c'est loinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn
Bravo Cathy comme d'habitude rien à redire à ton CR si ce n'est que c'était géant encore une fois.
Merci, merci et encore merci