Quel temps pourri ce dimanche matin. Tout comme la veille il pleut, mais la météo nous annonce la flotte toute la journée. Super ! Du coup on prend vraiment notre temps pour le dernier petit déjeuner. Et de se demander quelle route prendre pour le retour, pace que si c’est pour se retrouver dans le brouillard et la pluie, le tourisme n’a pas grand intérêt. Loup Garou tourne dans la salle comme une âme en peine : il cherche désespérément une famille d’accueil, histoire de retarder son départ. Car il faut le savoir, le loup garou n’aime pas la pluie, et il lui faut beaucoup de soleil.
Les Normands sont déjà prêts à regagner leurs pénates, alors que nous sortons tout juste de table : quelle motivation !
Allons donc préparer nos affaires. Le temps de faire les valises, de préparer la bécane, et la pluie cesse, mais le ciel n’en reste pas moins menaçant. Et quand je pense que depuis des semaines on nous parle de sècheresse, qu’on n’a pas vu l’ombre d’une goutte de pluie depuis 2 mois, il faut vraiment venir dans le sud pour trouver de l’humidité. Programmation du GPS et roule jeunesse.
Direction Saugues, pas de chance, on prend la même route que la veille, mais bon comme c’est plutôt sympa – enfin pas pour tout le monde, car nous croisons un groupe de motards dont un a eu la mauvaise idée de glisser sur les gravillons - puis Langeac, Allègre et Craponne sur Arzon, en travaux. A la sortie du patelin, pas de Cacalaü et de Grand Max. On attend un moment… on attend toujours et demi-tour, ça devient bien long. Pas de traces de nos compagnons. On s’arrête sur la place, au milieu des travaux et on attend… Pas trop longtemps, Grand Max arrive déjà. Vu qu’on est arrêté et qu’il est midi, on décide de trouver un resto. Rien en vue, on reprend donc les motos. C’est quand même incroyable le nombre de resto fermé le dimanche. A Usson en Forez, on trouve une petite auberge. Décor rustique, un peu sombre quand même, et plein de mouches. Bon ne soyons pas trop exigeant, on ne sait pas si on trouvera quelque chose plus loin. Si le cadre n’est pas extra, il faut reconnaitre que le repas a été plutôt agréable. Par contre, il vaut mieux avoir le cœur bien accroché pour aller aux toilettes : installation vieillotte, que dis-je préhistorique, lavabo recouvert de tartre qui a pris une belle couleur verte : bref, no comment.
On reprend notre route. Depuis ce matin pas une goutte de pluie, mais ce n’est pas dit qu’on arrive à passer au travers des averses. Enfin comme on dit, c’est toujours ça de pris. Direction Montbrison, Montrond les Bains, L’Arbresle, Lozanne. A partir de là la route n’a plus grand intérêt, et il y a beaucoup de circulation. On se retrouve coincé derrière des caravanes, sans pouvoir dépasser – il faut reconnaitre que les caravaniers n’ont pas essayé d’arranger les choses, bien au contraire. Le ciel menaçant de la matinée a laissé la place au soleil, et les températures sont rudement remontées. Quelle galère. Il commence à faire soif, mais il faut reconnaitre qu’il en est des cafés comme des restaurants : beaucoup sont fermés le dimanche. Enfin nous trouvons notre bonheur à Servas. Ça fait du bien de faire une petite pause. Nous abandonnons notre Escargot, qui regagne sa Savoie, et poursuivons en direction de Lons le Saunier. Le ciel se couvre bientôt, et vu ce qu’il tombe au loin, on croise les doigts pour ne pas être pris sous cette pluie. Petit coup d’œil sur le ciel : il reste clair au dessus de nos têtes. Pourvu que ça dure. Mais, hélas, non. Alors que le ciel reste dégagé, nous nous prenons une averse de toute beauté : en peu de temps, la route se transforme en cours d’eau. Il sera bref cet épisode pluvieux, mais intense. Heureusement le soleil revient bien vite, on va pouvoir sécher. Dernier arrêt à Lons, dernière séparation, et il est temps de rentrer dans nos montagnes. Pour une fois on ne rentrera pas très tard, comme quoi tout arrive.
Et c’est ainsi que s’achève notre 4ème Lièvre.
Bilan de ce Lièvre :
Après la neige de l’an dernier, la météo nous a rejoué un sale tour cette année. Avec un peu de chance, le prochain Lièvre se fera sous le soleil.
Bonne ambiance, hôtel top, bonne table
On dit toujours que les filles sont des pisseuses qui ne tiennent pas le litre : c’est faux. Certains ont une toute petite vessie, et ont été renommé Pissou7.6 – A vous de devinez de qui il s’agit.
Nous déplorons la perte d’une valise. En effet, à force de frottements contre la roue, le fond s’est usé et a percé.
Merci à Loup Garou, notre G.O.
Contente d’avoir revu les Repairiens : Lapin et Béa, Tintin, Lapaing et Machaing.
Rendez-vous l’an prochain, en espérant que cette fois nous aurons une météo plus clémente.
