Lièvre 2024 le CR

I) Préparation et départ,

Pressé de partir pour de nouvelles aventures, je me suis mis en recherche d’un point d’accueil dans le sud puisque l’ascension arrivait au début mai et par chance un jour férié s’ajoutait à ce week-end.
5 jours de moto, un moment à ne pas rater. Je choisis donc un hôtel à Dieulefit, ce qui permet de faire des itinéraires entre Drôme, Ardèche, Ventoux et pleins d’autres lieux. Après appel au peuple seuls les fidèles répondent présents, Sarou, Steph, Rono, Max qui ne sera parmi nous que 4 jours car les Suisses n’ont pas participé à la 2ème guerre mondiale. Cathy ne m’accompagnera pas non plus car la pose de sa prothèse de genou est encore trop fraîche. J’ai faillis aussi jeter l’éponge car au changement de pneu arrière le garage s’est aperçu que la jante était HS. Mais grâce à la réactivité de chez Yamaha, j’ai pu récupérer ma Noiraude à temps.

Le rendez-vous était donc pris le 8 mai à Lons-Le-Saunier. La météo de ces derniers mois n’ayant pas été très folichonne, c’est avec une certaine fébrilité que je consultais les prévisions plusieurs fois par jour, la situation semblait positive. J’ai échangé les valises par un sac de selle, pour monter sur la moto, c’est la galère. Le jour dit j’enfourchais ma monture en direction de la préfecture du Jura. Arrivant un peu en avance sur le parking du Lidl, j’étais donc tout seul quand tout à coup à 8h25 une foule de retraités déferlent pour prendre d’assaut le magasin dès l’ouverture. Mes compagnons arrivent et après les discussions de retrouvailles nous prenons la route.

Le parcours est tout simple, c’est tout droit, on longe l’Ain, le barrage de Vouglans, Oyonnax, Plateau du Retord, arrêt casse-croûte sous un abri dans la cambrousse je ne sais plus où.
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Tullins et enfin le Vercors nous accueille par les gorges du Nan dont les tunnels creusés dans la roche dégoulinent.
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Passage par Léoncel et La Vacherie, le ciel est plombé et quelques gouttes s’échappent des nuages, on aura été quand même mouillés. Mais au loin, on aperçoit du bleu et nous sommes pressés d’y arriver pour retrouver le soleil, Aouste-sur-Sy, Bourdeaux. Un dernier col pour arriver à Dieulefit et l’auberge de l’escargot d’or point final de cette première journée de roulage.

On s’installe dans nos chambres, une petite douche, apéro et repas au restaurant de l’hôtel. Dodo de bonne heure pour être en forme le lendemain.

II) Opération récupération de Max,

Comme je l’ai précisé, Max n’a pas pu partir avec nous la veille, Suisse oblige. Nous avions prévu un lieu de rencontre à Chichilianne, comme j’avais prévu de faire le col de Menée, ça tombait bien. A 8h00, on se retrouve pour un petit déjeuner copieux. La veille Sarou avait synchronisé son iphone avec celui de Max pour connaître l’avancé de son périple. 9H00, c’est parti par Comps, les virages s’enchaînent, il fait encore un peu frais et la fermeture du casque n’est pas encore possible car la buée sur mes lunettes fait son apparition immédiatement. Petit arrêt au soleil pour admirer le paysage à La Charce et son magnifique château.
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Petit coup d’œil sur le cas Max qui passe Grenoble et n’est plus très loin du lieu de rendez-vous. On repart direction Châtillon en Diois, ça bouchonne un peu et on attaque le col de Menée dans la circulation, les BàR ne mettant pas de bonne volonté à se laisser dépasser. On rattrape quelques groupes de motards en GS… La sonnerie de mon téléphone tinte dans mon casque et je comprends que mon fils nous attend. Nous traversons le tunnel, le parking attenant est quasi plein. Tout à coup je vois un énergumène tout en rouge nous faire des signes, opération récupération réussie !

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Rediscutions en regardant passer les motard qu’on avait doublé plus tôt. Il est midi et il va falloir trouver à se sustenter, point de supérette à des lieues à la ronde, un petit tour de zone artisanale de Celles pour récupérer un point de passage et Max suggère de se diriger vers un snack à proximité, En fait de snack, c’est bien un resto et on fait contre bonne fortune bon cœur, après la boisson traditionnelle, on commande des salades sauf pour Max qui avait apporté ses sandwichs.

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On reprend la route direction le col de Grimone et Glandage (j’adore ce nom). La route étant fermée en aval du village, nous devons prendre une petite route de desserte appelée chemin des diligences.

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A un moment le GPS me fait bifurquer à gauche et nous empruntons un superbe tunnel tout neuf qui a dû coûter une fortune, quelques kilomètres plus loin la voix dans mon casque me demande de faire demi-tour, je ne comprends plus rien et je continue. Nous passons à Boulc et la route devient chemin et le chemin devient sentier. Bon ! Là faut vraiment retourner d’où l’on vient. La boite me lance une litanie de « Faites demi-tour dès que possible » qui m’a légèrement agacé. Impossible de retrouver l’itinéraire prévu donc en désespoir de cause on a repris quasiment la route de l’aller. Retour à Dieulefit, douche, apéro, repas et dodo.

III) Roulage en Provence,

Le Max est tout excité,    son itinéraire nous mène  de Nyons à Serres (l’ADrez pour les initiés   ), c’est pas une route mais un circuit. Pas bien responsable ça.  On s’est bien amusé et c’est plus calmement que nous arrivons dans la belle ville de Sisteron qui attend la flamme olympique ce qui occasionne un bouchon  bien compact   . On en profite pour faire les courses pour le pique-nique du midi et le plein des motos.

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Nous reprenons la route, les paysages sont sublimes sous le soleil. Entre Riez (y’a pas de quoi)  et Valensole nous découvrons un enchaînement de virages de toute beauté, tout à coup la circulation s’arrête, face à un camping car  un semi-remorque essaye de tourner et le vacancier le bloque   , ça peut durer longtemps. On en profite pour s‘évader vers des espaces moins chargés et on a pas été déçu, c’est d’enfer. Petit arrêt afin de regarder les véhicules plus ou moins bizarres, même un suisse en KTM 4 roues.

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C’est l’heure du casse-croûte   et on se pose dans un petit chemin sur le plateau de Valensole avec un panorama magnifique, le bonheur quoi !

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Une fois l’estomac plein, nous sommes à la recherche d’un café pour aider à la digestion. C’est à Manosque que l’on va trouver un bistro mais bon la flamme olympique nous poursuit  et des légionnaires affectés  à la sécurité ont pris pension dans le centre-ville ça ne facilite pas le service. Allez, on ne s’éternise pas et on continue notre parcours dans cette région magique.  
Nous passons sur le plateau d’Albion, haut lieu de la défense nucléaire Française qui est affecté depuis 1999 au 2ème régiment étranger du génie.
On arrive à Sault, puis Aurel où l’on décide de s’arrêter boire un coup, il fait bien chaud   et soudain arrive une superbe Lamborghini d’une rue en face,  Steph dirige le conducteur afin qu’il ne laisse pas sont bouclier par-terre en reprenant la route principal,  
nous nous installons sous le barnum et la serveuse doit traverser la route pour venir servir et risquer sa vie au vue de la circulation ininterrompue.
Au niveau d’un feu de chantier, on arrive sur un groupe de motards , 2 filles, 2 garçons. Quand on repart le groupe n’avance pas bien vite et on arrive dans les gorges du Toulourenc . Max est déjà loin, je patiente un peu mais pas trop longtemps quand même . Je dépasse et j’enquille les virages, quelques chicanes roulantes coupent mon élan de temps en temps mais cette route permet les dépassements. Trop bon, nous retrouvons Max qui nous attend depuis un petit moment.  
D’après mes camarades, le chef de file du groupe de motards qu’on venait de laissé a pris notre roue pour se faire plaisir , laissant ses compagnons flâner à leur rythme.
Il est temps de rentrer, on arrive à Nyons, on reprend la route du matin. On refait le plein à Dieulefit, avant de rentrer à l’hôtel, Douche, apéro, repas et balade digestive dans la fraîcheur du soir et dodo, ainsi se termine cette belle journée.

IV) La malédiction des motos rouges

Aujourd’hui c’est l’ouest du Rhône ; Comme d’habitude tout le monde est prêt en même temps. C’est encore Max qui mène le bal et qui nous a déniché un itinéraire aux petits oignons ( en fait je dis ça mais en gros je n’ai pas vraiment détaillé le road-book mais je fais confiance à mon fils…) .

Le Poët-Laval, La Garde-Adhémar, nous contournons Pierrelatte et traversons le Rhône à Bourg-Saint-Andéol. A Saint-Martin-D’Ardèche, arrêt à un feu avant d’emprunter le pont sur l’Ardèche. Une jeune fille en vélo semble toute gênée d’être encerclée par une bande de motards, ce qui nous a fait beaucoup rire plus tard .
Direction Aiguèze et à un moment plus personne dans les rétros, je me gare le long de la route, Max m’imite un peu plus loin. On attend un petit peu et on fait demi-tour. Nous découvrons nos compagnons autour de la Triumph de Rono.
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J’essaye de stationner ma Noiraude à l’abri et je rejoins le groupe. On m’explique que l’Anglaise a calé et ne veut plus repartir, batterie HS. Il reste assez de courant pour alimenter le tableau de bord et on se dit qu’à la poussette elle devrait démarrer, Max et Rono remontent la pente en poussant, font faire demi-tour à la moto et se lancent dans une tentative de démarrage qui réussit du premier coup. Surtout ne pas caler !

On cherche un endroit où on peut trouver une batterie de rechange et nous voila partis en direction de Pont Saint-Esprit. La circulation est chargée. En arrivant en ville nous nous arrêtons devant un bouclard qui d’après son enseigne s’occupe de quads, scooters et motos mais hélas pas de batterie correspondante . On récupère une adresse qui pourrait nous dépanner. Direction Rey motos
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mais il faut traverser la ville et c’est jour de marché, galère galère pour arriver jusqu’au garage. Une fois sur place, nous rentrons dans le hall d’exposition et attendons, attendons, attendons…   On regarde autour de nous, on fait un peu de bruit pour signaler notre présence. Au bout d’un certain temps une personne arrive et prend en compte la demande de Rono. Par chance il y a en stock ce qui nous intéresse et tout s’enchaîne, démontage, remontage, contrôle et essai, ça marche .
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Il est l’heure d’aller faire les courses, il faut repartir d’où on vient et on retrouve le marché, la circulation et une déviation qui nous fait visiter la ville avant d’arriver devant un supermarché blindé de monde. On se pose à l’ombre car il commence à faire un peu chaud. Je confie la cagnotte aux délégués au ravitaillement et une fois les provisions chargées nous repartons vers la campagne.
C’est un paysage superbe qui nous accueille, il est temps de trouver un endroit pour manger et c’est dans un parc ombragé que nous nous posons au niveau d’un hameau sympa.
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Bon, on est bien mais il faut repartir, toujours par de belles routes, on arrive à Alès. En passant près de la pancarte Pôle Mécanique, je me dis qu’on pourrait faire un p’tit tour de circuit,    heu ! Ce sera pour une autre fois les Cévennes nous attendent. On attaque gentiment, juste pour s’échauffer, une petite halte au Château de Portes qui domine de son étrave de bateau .

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On repart direction Génolhac, le revêtement est nickel et le rythme s’en ressent, peu de circulation et tout se passe bien. Ravitaillement à une station un peu avant Villefort, arrêt qui devait être rapide mais la deuxième rouge ne veut plus repartir , la Multistrada est en grève plus de contact plus aucun signe de lumière. Tout le monde se gratte la tête et une idée sort : « et si on débranchait la batterie et la rebrancher comme un reset d’un PC. »  Et ça marche, le bicylindre reprend vie, incroyable    !
On continue notre périple en longeant la frontière entre la Lozère et l’Ardèche. A Luc on tourne direction Saint-Etienne-De-Lugarès. Au col de la Croix de Bauzon, voulant lire la pancarte en roulant, je n’ai pas vu que ça tournait et voilà un beau tout droit des familles . On redescend, ça tourne beaucoup limite trop, ça commence à être un peu long   , Max, qui avait eu l’idée de fuguer avec une bande de furieux qui nous avait largué quelques temps auparavant   , nous attendait en bas du col. On boit un coup d’eau car il fait chaud   , on discute, on rigole et on se dit qu’il faut repartir et là pour la 3ème fois une moto rouge nous fait le coup de la panne   . Cette fois c’est la Honda qui ne veut plus rien savoir. Comme on commence à en avoir l’habitude, petite poussette et nous voilà repartis en quête d’une batterie jusqu’à Aubenas ( endroit connu pour les pannes au FCGS   ). La circulation se fait plus dense à l’approche de la ville, Max veut regarder sur son téléphone où est la concession la plus proche se gare le long de la nationale et… coupe son moteur  !! Erreur funeste ! Pas le temps de descendre de la moto, le pilote de la Honda pousse sa moto dans la descente et repart de plus belle. On arrive dans la zone commerciale et une concession Yamaha nous tend les bras. On rentre, c’est grand, c’est beau  ! Max demande s’il ont une batterie pour son véhicule, réponse positive mais il faut la préparer et la charger un petit coup donc un peu d’attente   . Tant pis, on réquisitionne le distributeur de boisson    et on patiente en tournant dans le magasin. Une fois prête, remontage direct et essai, ça marche   . On décide de rentrer au plus court, Le Teil, Montélimar et Dieulefit. En rentrant, Max part courir, quant aux autres ils préfèrent passer à la douche avant de prendre un apéro bien mérité   . Repas et balade pour les jeunes, dodo pour les vieux. Faudra être en forme pour rentrer le lendemain   .

V) Le retour

Bon, C’est dimanche et il faut penser à remonter en Franche-Comté. On passe par la case petit déj’ avant d’aller préparer nos affaires et charger les moto. Max a l’air dubitatif devant ses sacs à ranger dans ses valises   .

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On se retrouve près des motos, pas de problèmes pour moi puisque je pose tout dans le top-case sauf ce satané sac de selle qui me pose bien des soucis pour monter sur ma machine. La Honda se voit affublée de quelques tendeurs pour tenir les valises, les clignotants sont costauds.

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Une petite photo de groupe avant le départ (merci le retardateur, c’est magique)

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et nous voilà partis direction le col de Rousset que Max attend avec impatience   . Pour se mettre en condition, le col de la Chaudière : il doit s’y passer quelque chose car il y a un monde de dingue de stationné. Et nous avons faillit percuter un gars qui recule juste à la sortie d’un virage  ;il a dû avoir les oreilles qui ont chauffées   .
Nous arrivons à Die pour faire le plein, une fois fait, nous attaquons ce qui est pour moi le Graal des cols . Nous passons tranquillement à Chamaloc en plein travaux, top départ, la Honda part comme une balle, je lui fais un petit signe, je ne la reverrai que 13 km plus loin . Les virages s’enchaînent à bon rythme, il y a même des spectateurs dans une épingle    et là crime de lèse majesté, il y a un feu de chantier qui nous coupe dans notre élan et ça dure un peu.  On arrive au sommet avec des étoiles plein les yeux, que du bonheur  !  Depuis le début de notre périple, j’ai des douleurs et des fourmillements très intenses dans les mains et pendant cette montée, rien, mais comme dit Rono : c’est certainement un effet de l’adrénaline…  
Après une séance de photo nous continuons notre route dans le Vercors,

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Vassieux (des monuments nous rappellent les massacres de l’été 1944 commis par les troupes allemandes et leurs toutous vichystes) . Pont-En-Royan, on sort du massif du Vercors et nous dirigeons vers Saint-Marcellin. Il est l’heure de casser la croûte , nous cherchons donc un lieu qui pourrait nous accueillir. Dans un quartier pas très folichon nous nous arrêtons sur un parking et nous entrons dans un restaurant où le patron nous interpelle pour nous demander si nous avons réservés. Ben ne sachant pas qu’on passerait ici, c’était un peu difficile . On nous installe quand même à une table ronde, on pose casques et sacoches un peu partout. Le repas est des plus sympa et copieux, c’est une adresse à retenir ce Grillon. On repart repu . Nous sortons de la ville par une route bien viroleuse où nous commençons notre digestion. Nous rattrapons un couple de motards qui suivait une voiture dont la dame n’a pas apprécié notre façon de dépasser . La partie suivante est la moins passionnante du voyage, lignes droites et radars . On s’arrête sur une aire un peu envahie de déchets mais bon la fatigue se faisant sentir, on y prête pas plus attention . Max s’énerve sur son téléphone qui ne veut plus faire son office . On continue un petit peu, arrêt ravitaillement à Montalieu-Vercieu. Enfin Max retrouve son téléphone . A Pont-d’Ain, nous reprenons des petites routes plus agréables et souvent à l’ombre. Un dernier arrêt boisson à Thoirette  et nous remontons dans la circulation jusqu’à Lons le Saunier lieu de séparation du groupe. On discute et on espère ne pas trouver la pluie car certains pneus n’assurons pas sur les routes mouillées.

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Il est temps de regagner nos pénates, salut les copains et à l’année prochaine . J’essaye d’enjamber ma selle, je perds l’équilibre et me voilà sur le dos au milieu du parking . Il est temps de rentrer. Je laisse Max à Pont du Navoy et je remonte seul jusqu’à Pontarlier. Cinq jours de moto avec des compagnons d’exception, y’a pas à dire si c’est pas ça le bonheur ça lui ressemble bien . Le seul bémol, c’est l’absence de ma passagère qui m’a bien manqué.  Merci aux participants de ce Lièvre 2024 , c’est toujours un plaisir de rouler avec vous. A la prochaine.

Au top, comme d’habitude.
Encore merci pour ce week-end de bonne route

Beau CR.
J'ai bien d'acheter une moto orange pour finir...les rouges, elles sont jolies, mais elles tombent bien souvent en panne

Merci les copains pour ce beau road trip ! A l’année prochaine avec Cathy, j’espère !

III) Roulage en Provence,

Le Max est tout excité,    son itinéraire nous mène  de Nyons à Serres (l’ADrez pour les initiés   ), c’est pas une route mais un circuit. Pas bien responsable ça.  On s’est bien amusé et c’est plus calmement que nous arrivons dans la belle ville de Sisteron qui attend la flamme olympique ce qui occasionne un bouchon  bien compact   . On en profite pour faire les courses pour le pique-nique du midi et le plein des motos.

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Ils font quoi à manger dans ce genre de magasin ?

Beau CR et chouette balade.

J'ai trouvé la photo drôle...

Et avec le beau temps.