LIEVRE 2018 - LE CR

Lièvre 2018 – Passage de relais

Jeudi 10 mai


Ce Lièvre 2018 marque l’arrivée de Max en tant que capitaine de route. Puisque celui-ci charrie son père et lui reproche de se traîner, il a été décidé qu’il prendrait la tête du groupe. Du coup, notre départ se fera depuis St Chamond et non pas de Pontarlier.

Si le Lièvre 2017 avait été placé sous le signe de la canicule, les prévisions météo de cette année ne sont guère encourageantes. Mis à part une belle journée le vendredi, la pluie occupe largement le terrain les 3 autres jours. Ne reste à espérer qu’une fois de plus la météo se sera plantée de façon magistrale.

Ce jeudi nous pouvons donc faire la grasse mat’ puisque le rendez-vous est fixé à 11 h 30,  à la Pacaudière, à 1 heure 30 de St Cham. Nous nous levons donc à 7 heures. Même en prenant le temps pour le petit déjeuner, la préparation des valises, des cartes, du pique-nique à 8 heures nous sommes fin prêts en commençons à tourner en rond. Le temps parait bien long et à 9 h 30 nous levons le camp. La météo n’est pas aussi catastrophique que ça ce matin ; certes il fait frais, le ciel est gris mais la pluie n’est pas encore au rendez-vous. Qui sait, avec un peu de chance… Comme on est en avance on rejoint la Pacaudière par les petites routes. Bien sûr on arrive en avance, ce qui nous permet d’aller boire un petit café avant de rejoindre le parking du supermarché.

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Jay arrive à l’heure, enfin presque ; il a une minute d’avance. En même temps il n’est pas si loin que ça lui non plus.

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On attend les Franc-Comtois et le Savoyard. Ils vont arriver avec 1 demi-heure de retard. Normal puisque Max s’est trompé de direction et est parti visiter le Maconnais – d’ailleurs selon Rono, ce petit détour était plutôt sympa.

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Ils ont tous pris la pluie ce matin et Rono est quelque peu mouillé. Il me fait rire en portant son pantalon comme les djeuns sous les fesses, et ce afin de faire sécher son slip. C’est drôle l’an dernier à ce même endroit il portait déjà son pantalon comme ça à cause de la chaleur. Exhibitionniste le garçon ?  Michel Polnareff, sort de ce corps….

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Nous voici donc au complet : Max, Rono, Stéphane, Cacalaü, Jay, Jackol et moi-même. Seul Sarou manque à l’appel : un petit problème mécanique le retient à la maison. Si demain le mécano de chez Triumph lui donne le feu vert, il viendra nous rejoindre en Corrèze.

La Pacaudière – Le Breuil – Isserpent (où ils parlent fourchelangue dixit Jackol) – Cusset - Vichy. J’aurais bien aimé m’arrêter pique-niquer vers les thermes, mais Max préfère la place de la gare, vers une fontaine, en face des bistrots (histoire d’aller boire un café plus facilement).
Spéciale dédicace à Cacalaü : non loin de là il y a un restau qui s’appelle l’escargot qui tête…

On est bien en terrasse, le soleil brille et les températures sont douces, ça nous change de ce matin.

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Rono joue les rebelles et part du café sans son casque. Jay le récupère discrètement et alors que Rono s’aperçoit de son oubli et fait demi-tour, Jay le lui pose sur sa bécane… Bien sûr personne n’a rappelé Rono… Ils sont taquins ces motards.

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Allez zou direction la Corrèze – Aigueperse – Riom – Bourg Lastic (arrêt ravitaillement). Alors qu’on circule en direction d’Ussel on est bloqué sur la route par un Suisse et son Q7. Impossible de dépasser sans franchir la ligne blanche et il n’est pas disposé à faire des efforts, préférant même circuler à cheval sur la ligne blanche histoire de bien nous enquiquiner. J’ai eu peur que Max n’ait une réaction un peu violente face à ce comportement, mais il a su garder son calme. Il m’épate parfois.  

on a retrouvé fil de fer, personnage de Lucky luke

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Ussel…. Tiens le café où on s’est arrêté il y a 2 ans avant d’aller rejoindre Rono à l’hosto. Un petit coucou à l’hôpital. Personne ne veut y aller, on passe notre chemin… Egleton – Tulle et Objat…
Michel est déjà là, en tenue de touriste. Loupi quant à lui tient le bar… A force de nous dire qu’on est chez nous, les hôteliers prennent un risque certain… Les garçons s’arrêtent au bar avant même de monter leurs affaires dans les chambres. Bon faut dire qu’on ne s’est pas arrêté cet aprem, alors il faut les comprendre… Une fois leur soif étanchée, ils daignent monter se changer avant de redescendre bien vite dans la cour : c’est vrai que c’est l’heure de l’apéro…. Mag sera la dernière à arriver, contrairement à l’an dernier où elle fut la première. L’apéro est digne d’un apéro du Lièvre, agrémenté comme le veut la coutume de mets locaux que chacun a rapporté dans ses valises.
Après un bon repas, il est l’heure d’aller au lit. Demain la journée sera belle, il faudra en profiter. Mais quand même aujourd’hui on s’en est plutôt bien tiré, même si certains ont pris la flotte ce matin.
Ainsi s’achève notre première journée.

Qu’elle belle journée ! La meilleure ! Presque le CR pourrait s’arrêter là... 😁

Vendredi 11 mai :

Rendez-vous était fixé à 7h30 – 8 heures pour le petit déjeuner. Tout le monde est bien matinal, à l’exception de Rono qui débarque les cheveux en pétard à 8 h 10, alors que nous repartons tous nous changer. Du coup il déjeunera seul… Il fait beau, il fait légèrement frais, mais une belle journée s’annonce. Au programme le nord de la Corrèze et le sud de la Creuse. Comme la veille, Max prend la tête du convoi.  Cela ne durera pas, à cause du GPS qui ne veut pas afficher les points de passage. Après s’être énervé sur cette maudite machine -  d’ailleurs certains ont bien noté la ressemblance entre le père et le fils face à la technologie – Jack qui a également programmé son GPS reprend la tête du groupe… On verra à midi s’il y a moyen de régler ce problème. Direction Vigeois, passage à proximité d’Uzerche, St Ybard (et non pas St Nibard comme une certaine personne de ma connaissance le prétend), Masseret, La Porcherie, la Croisille sur Briance, Sussac, Ste Anne St Priest, Eymoutiers, Peyrat le Château, puis direction Royère de Vassivière. Et là le drame ! Nous sommes dans le patelin quand nous attendons le reste de la troupe. Une voiture s’arrête pour nous informer qu’il y a eu un souci à l’intersection, mais rien de grave. Demi-tour. Quand on arrive tout à l’air en ordre : les motos sont sur leurs roues, les pilotes sur leurs jambes, c’est déjà pas mal… Ca s’affaire autour de la vieille anglaise et de l’italienne : les ateliers bricolage sont ouverts. C’est pas comme si on avait eu suffisamment l’an dernier, à croire que ça fait fureur chez les motards.

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En fait Rono était arrêté au céder le passage, Stéphane regardait dans ses rétros et pensait que Rono était parti. Il l’a donc percuté et la vieille anglaise et son pilote ont été projetés de l’autre côté de la route. Pour Rono : toutes les pièces neuves qu’il venait de faire changer ont reçu, le support de rétro cassé, le repose pied passager cassé (en soit pas catastrophique puisqu’il n’a pas de passagère), le support du repose-pied pilote cassé et la jante légèrement pliée… Pour Stéphane, le garde-boue, le support de valise et  le crash bar cassés, la roue avant n’est plus dans l’axe. Il faut se rendre à l’évidence que les 2 « rouges » ne repartiront pas – Elles sont peut-être plus rapides, enfin ça c’est ce que certains affirment de façon pas très objective – mais ce qui est plus certain, c’est qu’elles ne sont pas bien solides ces petites bêtes.

La valse des appels téléphoniques commence : concessionnaires, assurance, assistance, dépanneur…. Priorité aux vielles dames, l’anglaise part en premier, direction Bourganeuf d’où elle repartira mardi en direction de Limoge.

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Puis c’est au tour de l’italienne : on peut dire qu’elles n’ont pas le même traitement. Déjà que le dépanneur est déçu de la voir ainsi alors qu’il s’était imaginé qu’il allait récupérer une épave…. En plus je ne sais même pas où il l’a emmené.

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Quant aux 2 malheureux pilotes ils vont par la force des choses devenir pour quelques heures passagers. On voit que cela les ravit… P’tits slips comme dirait Drez…
Rono choisit de monter derrière Michel et Stéphane derrière Loupi.

Depuis ce matin l’escargot a des soucis de batterie. Il aimerait bien aller la changer. Google est ton ami, on cherche un concessionnaire pas trop loin. Du coup on oublie le road book et direction Aubusson. Max reprend donc son rôle de capitaine de route. Arrivés à Aubusson, au centre-ville on découvre le  magasin a cessé son activité depuis plusieurs mois. Et il n’y a rien d’autre ici. Bon déjà, passons aux choses sérieuses : il est temps d’aller boire un café.

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Ce sera chez Nelly. Celle-ci reconnait le doux accent comtois de Max et commence à lui parler de breuvage élaboré par les établissements Guy, pour le plus grand bonheur de Max.  On est bien en terrasse, mais il est temps de repartir. Après une visite guidée du centre-ville et un demi-tour (ben oui ça n’arrive pas qu’à Jack) direction Guéret.

les ruines du château : merci Richelieu

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le centre ville :

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Cacalaü avait cependant pris la précaution d’appeler le magasin afin d’être sûr qu’il serait ouvert. Pendant qu’on s’occupe de sa bandit, je réussis à convaincre Max d’acheter une veste de pluie pour demain, car la météo nous annonce vraiment de fortes pluies, et comme il a eu l’idée d’enlever sa doublure à Nozeroy… Loupi regarde également pour un pantalon de pluie, mais ne trouve pas son bonheur.

En tout cas à ce moment-là on a du mal a pensé aux chutes de températures annoncées, puisqu’il fait quand même 28 degrés.
La journée a été riche en émotion, on rentre à l’hôtel par le chemin le plus rapide : Bourganeuf – St Gemain les Belles – Pompadour et son magnifique château et Objat.

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Non Max tu n'es pas à Nozeroy
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Pompadour :
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Stéphane a mal au poignet, mais il n’est pas décidé à aller aux urgences. On verra demain matin comment ça évolue. On espère tous que ce n’est pas grave.
L’assistance l’a appelé, il rentre demain en voiture. On viendra le chercher à l’hôtel pour l’emmener à Brive et de là il pourra regagner la Franche-Comté. Quant à Rono, il repartira également en voiture mais seulement dimanche.

Ainsi s’achève le second jour.

Merci Dame Cathy

On attend avec impatiente la suite. 

Merki ! 👏🏻

Samedi 12 mai

Ce samedi tout le monde est là pour le petit déjeuner. Alors que nous quittons la table  du repas, pour aller nous préparer, la table des négociations entre Rono et Stéphane s’ouvre. L’affaire est rondement menée et les accords d’Objat sont vites signés sous les projecteurs de la presse.

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Le temps n’est pas au beau fixe, mais déjà il ne pleut pas. Nous aurons peut-être un peu de répit. Nous laissons tomber les road books prévus et mettrons le cap plein est, car la pluie arrive de l’ouest et elle devrait tomber abondamment. Depuis le temps que le petit voulait aller au Puy Mary, c’est le moment où jamais. Si on peut rester au sec un moment c’est pas plus mal.

Il a y de tout dans le groupe : les pessimistes

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Et les touristes

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Nous faisons nos adieux à Stéphane, normalement il repart en Franche-Comté ce matin. Et c’est parti. On roule quelques mètres et au milieu de la route un paquet de cigarettes tout neuf (que l’on retrouvera en miettes le soir) : tiens Max est passé par là, et il a encore oublié de fermer ses poches. Ca me rappelle un certain téléphone qui a volé du côté de Manosque, n’est-ce pas Drez….
Lanteuil – Argentat – Pleaux - Salers : arrêt forcé pour laisser la place à la faune endémique – et le Puy Mary.

Les Salers
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La ville

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Le défilés des belles

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La vallée de la Jordanne

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Arrêt au café pour se réchauffer, et comme il est bientôt midi et qu’il y a de la place, on décide de rester manger ici – la température extérieure est un peu fraiche pour un pique-nique. En plus on est placé sous le chauffage, c’est bien agréable.


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Lorsqu’on sort de l’auberge le temps est encore sec ; on peut dire qu’on a de la chance car la météo ne devait pas être aussi clémente
Max a décidé de poursuivre son pèlerinage dans le Cantal : on redescend sur Dienne – Murat – Valuejols. Plus ça va, plus nous nous enfonçons dans les villages reculés du Cantal. Les champs alternent le jaune des pissenlits et le blanc de narcisses Waouh, des narcisses partout, ça donne envie de s’arrêter et d’aller en cueillir, mais comment dire, le moment n’est pas approprié… Faute de profiter du parfum, il faut se contenter de ce beau spectacle. On revient sur la grande route : Lanau, lieu des Tortues 2005 et 2006 et Chaudes-Aigues.

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Petit arrêt culturel autour de la source du Par et arrêt au tabac pour Max.

On se pose sur le petit pont, on n’est pas si mal, le temps s’éclaircit et il fait nettement meilleur… Mais il faut quand même rentrer à l’hôtel. Bon on partira quand Max aura récupéré son casque…

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On repart en prenant toujours de toutes petites routes. On croise même une voiture avec un âne dans la remorque : on aurait dit un remake de very bad trip 3, sauf que j’espère qu’il ne finira pas comme la girafe….
Une chose est sûre la moto de Max fait un effet bœuf aux génisses : les pauvres, elles courent affolées dans tous les sens lorsqu’il arrive à leur niveau. Ferait-il trop de bruit ?
On longe la Truyère, traverse de beaux villages, mais plus on arrive vers Aurillac plus le ciel devient noir.

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Certains profitent du dernier arrêt ravitaillement pour enfiler les tenues de pluie. Puisqu’on va passer à Aurillac on s’arrêtera chez Honda pour Loupi, histoire qu’il puisse investir dans un équipement lui aussi. Ca y est l’eau est bien là, de quelques petites gouttes, la pluie se fait plus conséquente. Loupi ne trouve rien chez Honda, on part chez Décathlon. Remarque une tenue de plongée aurait pu s’avérer utile….
Tout le monde est équipé ? Alors on peut rentrer. Bon on va faire au plus court, quitte à reprendre la même route que ce matin. Mais vu le déluge on ne profite ni du paysage ni des virages. Les températures chutent et l’équipement ne se révèle pas aussi efficace qu’on aurait pu le souhaiter. C’est trempés comme des soupes que nous rejoignons l’hôtel. On se met vite à l’abri dans le hall, mais hors de question de monter ainsi dans les chambres. L’hôtel met à notre disposition une ancienne grange où l’on pourra mettre nos blousons et pantalons à sécher. On demande même s’il est possible de passer nos vêtements et gants au sèche-linge, ce que le personnel s’empresse de faire. Un grand merci à eux, car on appréciera demain d’enfiler des vêtements secs.
Stéphane et bien parti ce matin, enfin en fin de matinée. C’est l’employée de l’hôtel qui l’a conduit à Brive afin de récupérer un véhicule : ça la rendait triste de la voir assis dans le hall à attendre depuis plus de 2 heures que l’agence de location vienne le chercher. Quand je vous dis qu’on est vraiment bien reçu ici….
Rono quant à lui a été cherché sa voiture à Périgueux : il a récupéré une Opel, avec attention !  siège et volant chauffants : la classe à Végas.
Mais même si on le taquine à ce sujet, on sait bien que demain on aimerait bien avoir nous aussi des selles et poignées chauffantes, et une carrosserie, car s’il faut rentrer dans les mêmes conditions météo, ça va être chaud, enfin pas tant que ça du coup… 2 heures de pluie ont eu raison des vêtements de pluie, dans quel état serons-nous au bout de 6 heures de route…
Qui vivra verra et on soir on profite de notre dernière soirée ensemble.

Un p'tit jeu: Il faut deviner quel motard n'est pas prêt à partir...

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celui qui bricole le bandit? 

j'ai hésité un peu car il y a une nouvelle mode du motard en manche courte, donc, j'ai eu un petit doute. 

Pas de ça chez nous...

Dimanche 13 mai

Voila notre dernier petit déjeuner ensemble. Pour l’instant le temps est gris et sec, mais la météo n’est pas fameuse puisque la Loire, la Haute-Loire et l’Ardèche sont en vigilance neige. Cette année pas de mauvaise surprise lors du paiement : notre hôte a bien retrouvé les chèques d’acompte. Ouf.
Rono se mêle au groupe en mode furtif :  il a endossé son blouson, il pense nous faire oublier un instant qu’il repart bien au chaud et au sec dans sa voiture alors qu’on va se cailler sur nos bécanes. En tout cas tout le monde se prépare à affronter la pluie (enfin au mieux). Et ceux qui le peuvent choisissent le trajet au plus court, quitte à prendre l’autoroute. Loupi, Mag et Michel nous quittent en premier.

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Bon pour l’itinéraire de retour on n’a pas trop le choix, puisque Jay a dans un acte manqué a oublié sa dorsale au Puy Mary (comme si on n’avait pas remarqué comme la petite serveuse était mignonne !). Mais manque de bol on ne pourra pas remonter au Puy puisque la neige y est attendue ce matin et que le col sera fermé. Heureusement les propriétaires habitent Murat, on se retrouvera là-bas. Bon de toute façon on y va en prenant le chemin le plus court, ce qui implique de passe le Lioran et donc on a de grande chance de trouver la neige. Ce qui serait top serait de rouler ce matin au sec, histoire d’arriver au sec au resto, parce que si on arrive trempés comme la veille, jamais on ne pourra repartir. Nous on s’en fiche, on ne bosse pas lundi…. Mais bon.
Un petit au revoir au personnel de l’hôtel, un bisou à Rono (enfin pour ma part)  et c’est parti. Au Lioran, nos craintes se confirment : la neige est tombée, mais rien de grave, il n’y a rien sur la route, mais on voit bien que les sapins ont été saupoudrés et que les champs ont un peu blanchit. Les températures chutent, il fait 6 petits degrés. Arrivés à Murat, une fois la dorsale récupérée on décide de rester y manger. Le restau qu’on nous a recommandé est fermé, mais à côté il y a un bar à vin – restaurant. Ca fera l’affaire. Bon non pas qu’on n’ait pas bien mangé, mais il faisait froid dans cette bâtisse, et les plats n’étaient pas bien chauds. On avait misé sur la pause méridienne pour se réchauffer, c’est raté. Tant pis.
Lorsqu’on reprend la route la pluie fait son apparition. On avait décidé au restaurant de prendre le chemin le plus rapide pour rentrer chacun chez soi, nos chemins se séparent bientôt : nous attrapons l’autoroute à Massiac ; nous sortirons à Brioude alors que Max, Jay, Sarou et Cacalaü continueront sur Clermont – Lyon, la Savoie pour l’escargot, la Franche-Comté pour le Bisontin et le Jurassien.
Le chemin le plus court nous fait prendre Brioude – le Puy en Velay – St Etienne et St Chamond… On peut dire que le choix est judicieux, surtout en vigilance neige. Plus on s’approche du Puy, plus il fait froid. La température baisse à vive allure et bientôt il fait 2 degrés. On pense qu’il ne peut rien avoir de pire, et pourtant le brouillard nous enveloppe bientôt, et au col de Fix St Geneys la pluie laisse la place à la neige ; une neige plus lourde, bien épaisse qui colle sur les visières… Que du bonheur !!! Mes gants sont trempés, et le froid commence a engourdir mes doigts ; mes chaussures ne sont plus étanches, j’ai les pieds trempés et frigorifiés. La route qui nous ramène a la maison va nous paraitre bien longue. La chance qu’on a dans notre malheur c’est qu’il n’y a rien sur la route. Je peste après les automobilistes qui ne nous laissent pas passer, je ne suis pas la seule d’ailleurs. J’adopte la méthode Coué : je n’ai pas froid, on arrive bientôt et quand on sera dans le garage, on en rigolera… J’essuie la neige qui colle sur la visière, j’essuie la buée sur le casque : je ne vois rien du tout, je me demande comment fait Jack. Je scrute les panneaux indicateurs, histoire de savoir combien de temps ce calvaire va encore durer.
Seule consolation, on croise quelques motards qui semblent en baver autant que nous, voire plus. Une fois le Pertuis passé, on redescend sur la plaine : la température remonte et quelques degrés en plus ça se sent tout de suite. A Firminy, la pluie remplace la neige, mais nous sommes dans les bouchons dus aux travaux. Heureusement on peut se faufiler, et comme les automobilistes ne sont plus stressés par la neige ils se concentrent plus sur la circulation et nous laisse passer. Les derniers kilomètres paraissent longs, mais longs et nous voici bientôt devant le garage. Reste plus qu’à descendre de la bécane. Je crois que Jack a encore plus souffert du froid que moi, le pauvre il tremble tout ce qu’il peut.
Voila nous avons vécu notre première hivernale. On a déjà eu des conditions météo mémorables, mais là on a battu les records : des conditions épouvantables, apocalyptiques, voire dantesques…
Dommage que je n'ai pas eu l'appareil photo pour vous montrer ce qu'on a vécu, mais comme la dernière fois j'en ai noyé un dans ma poche, j'ai préféré le laisser au sec dans le top case


Tout le monde est bien rentré, notre normande est la seule à avoir eu du beau temps. Sarou sera le dernier a rentré à 21 heures (le pauvre)…

Un grand merci à tous les participants pour leur bonne humeur.

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Un grand merci à l’hôtel pour leur patience et leur sens du service

Allez promis l’an prochain, après une année de canicule et une hivernale, on commandera une météo normale.

Signé Phil Defer

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👍👍👍⛈❄️🌦☀️🌨

Bravo les courageux

Est-ce bien du courage ?

Ou de l'inconscience?

Vous avez 3 heures...

à tous.

Rono réussira-t-il à rentrer en moto une année

L'année ou j'ai fait le lièvre, tout le monde était rentré a bon port sans bobo ni casse. 

un vrai porte-bonheur! 

Tu es venu au Lièvre??

pffff....une cuvée exceptionnelle....car j'étais la...