Balade surprise du 13/14/15 août 2011

T'es un grand malade le piaf

On attend toujours la suite ...

C'est long, très long

Et je propose le massif central pour l'endroit de la balade

Quand tu proposes quelque chose, il pleut...

Après un grand café bien costaud et sous une chaleur accablante nous reprenons notre route. Rono joue les rebelles et fait mine d’oublier son casque…. Ah ces jeunes ! Direction Boën. Pour une belle ligne droite, c’est une belle ligne droite. Tout à fait ce qu’il faut pour lutter contre le coup de mou d’après-repas. Passage à proximité du château de Couzan. A Chalmazel le GPS devient espiègle et commence à nous envoyer faire un jeu de piste. Il nous oriente à droite alors qu’il fallait passer à gauche, il devient muet, mais nous sommes encore loin d’imaginer ce qu’il est capable de faire. Qu’importe, du coup on passera à proximité du château de Chalmazel. On rate la route du col de Béal, et comme Jack a désactivé l’option demi-tour, il va nous faire visiter le domaine skiable. Enfin nous reprenons le cours normal de notre voyage et entrons dans le parc régional du Livradois Forez. Et c'est ici que le GPS va nous dévoiler son sens de l'humour tout à fait particulier. Dans un petit village, il nous fait tourner à droite : la route devient plus étroite, puis cesse d’être enrobée, de sentier plan devient chemin chaotique… Mais où diable nous emmène ce satané GPS. Même Leesung, roi des petits chemins et raccourcis scabreux ne nous a jamais fait passer par de tels sentiers. Je pense qu’à cet instant les oreilles de Jack ont dû siffler et Sarou à dû se demander que venait-il faire dans cette galère. Heureusement ce passage est de courte durée, et on ne s’en plaindra pas.

Voici le chemin en question, et encore là, c'est la partie la moins raide
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On récupère la grande route, direction Issoire, via Cunlhat, Sugères.
Arrêt ravitaillement, car on suppose que Rono va avoir besoin d’essence. Mais comment en être surs car depuis ce matin, il a quelques petits problèmes avec la soi-disant plus belle moto du monde : plus de compteur, plus de jauge. Enfin quand je dis « plus » ce n’est pas tout à fait exact. Le compteur est quelque peu farfelu et donne une vitesse indicative égale à 1/10 de la vitesse réelle en début de matinée et 50 % dans l’après-midi. Avec un peu de chance, il sera au top ce soir. Donc on préfère assurer et s’arrêter mettre de l’essence. Dans un sens ce n’était pas plus mal, car vu les chemins empruntés par la suite, il valait mieux arriver avec un plein. On entre dans le parc régional des volcans d’Auvergne. On a déjà traversé des régions désertiques, mais je crois que cette fois on a trouvé une route loin de la civilisation. Une ferme de-ci de-là, quelques troupeaux de vaches. Et des éoliennes, des champs entiers d’éoliennes. On ne traversera pas beaucoup de villages, à se demander où les autochtones se ravitaillent (à moins que le GPS ait choisi encore une fois de n’en faire qu’à sa tête et de nous tenir éloignés de la civilisation). Par contre on a apprécié la fraicheur des plateaux après la chaleur épouvantable de la plaine. Vodable, Genelière, St Alyre es Montagne, Marcenat, St Bonnet de Condat où nous récupérons la grande route qui nous mènera jusqu’à Murat. Et comme les organismes souffrent, et du chaud et des petites routes bosselées, nous prenons la nationale qui nous conduit à notre terminus : Polminhac. Il est près de 18 heures, la bonne heure pour poser les valises. La piscine est prise d’assaut ; tant pis une bonne douche fera l’affaire. On se retrouve en terrasse pour l’apéro (pas de chance, ils n’y a pas de picon, il fera faire avec ou sans, à vous de voir) avant de passer à table pour un copieux repas. Sarou se prend pour Drez ; il voyage léger, même trop léger. Demain il faudra lui trouver un t-shirt. Quant aux chaussures, tant pis, il gardera ses bottes (avec le jean ça passe encore, heureusement qu’il n’a pas prévu un short).

Ainsi s’achève notre première journée. Demain est un autre jour, et d’ailleurs la pluie devrait s’inviter pour ce dimanche. Mais on verra ça en temps et en heure.

Notre hôtel
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J'avais raison

Bon, la suite du CR maintenant

Jackol a écrit:

Quand tu proposes quelque chose, il pleut...

C'est clur

nico a écrit:

J'avais raison

Bon, la suite du CR maintenant

En même temps c'était pas bien difficile. Bon la suite ce sera pour plus tard. On rentre seulement et demain c'est grosse balade.

En effet, le soleil de la veille est absent ce dimanche matin, et les prévisions ne sont guère optimistes. Mais comme on dit, pluie du matin n’arrête pas le pèlerin. Si au moins on pouvait avoir le beau temps pour aller au Puy Mary. Après un bon petit déjeuner nous prenons la route du Puy via la vallée de la Jordanne : la route est interdite aux camping-cars pour le plus grand bonheur des motards et des cyclistes. Et bien que le ciel commence à se couvrir, les températures restent douces. Il y a déjà pas mal de motards au Pas de Peyrol quand nous arrivons. Petit arrêt photo et shopping. Tandis que Rono cherche un souvenir pour sa dulcinée, Sarou achète un t-shirt Tour de France. C’est vrai que le Tour est passé par là quelques semaines auparavant et c’est à lui que nous devons les belles routes que nous empruntons ce jour.

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On reprend la route en direction de Salers. La pluie fait sont apparition, oh rien de bien grave, juste quelques gouttes. Petit arrêt au buron (pour ceux qui connaissent la meilleure truffade de la région) pour que nos compagnons puissent revêtir leur tenue de pluie.

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On hésite, on s’interroge, est-ce que ça vaut la peine de descendre jusqu’à Salers vu le temps. Des motards s’arrêtent vers nous et comme ils en viennent on leur demande le temps qu’il y fait. « Que quelques gouttes, rien de bien méchant ». Si ce n’est que cela, on peut y aller. Mais plus on descend dans la vallée, plus la pluie devient importante. En fin de compte ce n’était peut-être pas une si bonne idée. Il est 11 heures et la petite ville est déjà prise d’assaut. Les parkings sont pleins, pas facile de trouver une place. Les quelques gouttes ont laissé la place à une pluie soutenue. Je pensais faire la visite de la ville avec mon casque sur la tête afin de protéger mon brushing, mais mes compagnons de route n’ont pas adhérer à cette idée. La peur sans doute d’être appréhendés par les forces de l’ordre, pensant que je voulais me faire une banque.

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Quelques petites photo, 3 p’tits tours et pis s’en vont. On repart en direction du Puy Mary, pensant prendre la route du Falgoux. Mais à l’intersection, en voyant les panneaux annonçant les graviers et les travaux, on a eu pitié de Rono. Repassage au Pas de Peyrol et descente sur Murat. Ca y est on a repris de l’avance sur la pluie, nous voici au sec. Petit arrêt essence…. On perd du temps la pluie nous rattrape. Direction St Flour. Difficile de circuler dans la ville, les rues sont coupées pour une course cycliste. Comme il est midi, nous nous arrêtons pour manger, un resto que certains connaissent, là où ils servent des salades non pas dans une assiette, mais carrément dans le plat. Et la pluie nous rattrape encore une fois. Après le repas direction le château d’Alleuze.

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C’est super, chaque fois qu’on arrête de rouler la pluie cesse et reprend quand nous roulons. Puis direction le barrage de Grandval.

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C’est marrant, le temps qu’on était sur le parking, les automobilistes n’ont pas osé s’arrêter. A croire que les tenues de pluie de nos compagnons leur faisaient peur. Arrêt café à Chaudes-Aigues, au café du gravier, spéciale dédicace à Rono. On en profite quand même pour aller à la source du Par. On reprend la route en direction du barrage de Sarrans, que du bonheur cette route.

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Un dernier arrêt avant de regagner notre hôtel. Une bien belle journée se termine, même si la météo n’a pas été au top, elle ne s’est pas montrée trop méchante.

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Wahou !

Que de souvenirs,
j'ai randonné pendant trois jours en solitaire dans les gorges de la Truyère quand j'étais môme.
Le temps de la iberté et de l'insouciance...

Le temps est bien plus clément que la veille en ce lundi 15 août. Avec un peu de chance on pourra même regagner notre Comté au sec. On était quand même bien dans cet hôtel, on aurait apprécié d’y séjourner un jour de plus ; mais il parait que certains travaillent le lendemain, du moins qu’ils doivent aller en réunion.
Premier faux départ, Rono a crevé, enfin plus exactement la supposée plus belle moto du monde.

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Heureusement on est équipé pour réparer. Ce qui fait plus soucis, c’est l’état de son pneu arrière. Tout rentre dans l’ordre, on peut lever le camp. Direction Murat, Massiac, Lempdes s-Allagnon, Brassac les Mines (arrêt ravitaillement), Sauxillanges, Billom, Thiers. Arrêt repas dans une cafet dont je tairai le nom, car franchement elle n’a rien de génial, que ce soit au niveau des repas qu’au niveau de l’implantation et de l’organisation des étals. Un vrai b**del, où rien n’est expliqué quant au fonctionnement. Franchement, à ne pas recommander. Avant de repartir Rono scrute l’état de son pneu avec angoisse : va-t-il pouvoir rentrer ? Pourvu qu’il ne pleuve pas en tout cas. Direction Roanne que l’on contournera (pour une fois que le GPS ne nous fait pas passer par le centre ville) – Charlieu – la Clayette – Matour – Cluny. Il fait chaud et une boisson bien fraiche serait appréciable. Une terrasse bien à l’ombre fera l’affaire. Et c’est ainsi que nous nous retrouvons à la table voisine de Karl Marx, enfin de sa réincarnation. On est bien là, mais on n’est pas encore rendu. Et Rono se désespère en voyant son pneu fondre comme neige au soleil. On repart : Tournus – Cuisery (arrêt essence et grande pause). Et ça cause, et ça cause, personne ne semble motivé pour reprendre la route. Nos chemins se sépareront un peu plus tard à Lons et nous regagnons nos montagnes sans pluie.

Voila notre beau week-end surprise prend fin. Merci à nos compagnons de route. Contente d’avoir fait la connaissance de Sarou et à bientôt pour de prochaines aventures.

C'était bien et ça méritait une journée de plus...

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Une dédicace spéciale de notre admin préférée à nos modo...

Bien belle balade les loulous !

En plus avec le beau temps

Pour ce qui est de la météo, vous avez été marabouté, c'est pas possible autrement

Nan, j'ai rajouté des nuages avec photoshop pour que vous ne soyez pas trop déçus de ne pas être venus...

Rono a écrit:

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Mais qui est sur la première marche du podium ?

Comment veux-tu qu'on le sache.... C'est vous les spécialistes

C'est rien de le dire!!