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Sujet: LIEVRE 2023 - LE CR Mar 23 Mai - 17:35
Le temps ne semblait pas très prometteur pour cette nouvelle édition du Lièvre. Températures basses pour la saison, temps gris et couvert voire pluvieux. Cette année on ne se pose pas la question quant à savoir si on prend un équipement de pluie, si on met le pantalon textile ou le jean… Non, soyons prudents, partons couverts. Mercredi soir, nous décidons de partir dormir à Champagnole. Première difficulté pour monter sur la moto. Pas facile avec mes problèmes de genou, j’ai vraiment du mal. Et ça ne rate pas, je me fais mal. J’arrive à Champagnole avec de grosses douleurs. Je verrai demain ce que je fais. Jeudi matin, les douleurs se sont apaisées et les œdèmes se sont résorbés. Je vais pouvoir partir. En plus on n’a pas de bagages puisque Rosanna nous accompagne en voiture. 7 H 15 pile, un monstre rouge surgit sur le parking, Max est pressé de partir et piaffe d’impatience. Direction Lons le Saunier où nous devons retrouver les Bisontins, Rono, Etienne et Stéphane. Il fait frais ce matin, 8 degrés. Nous arrivons à Lons en premier. Mais nous sommes vite rejoints par le reste de la troupe. Le temps de se dire bonjour, de regarder la nouvelle bécane d’Etienne, les nouveaux équipements des uns et des autres, l’état des pneus, nous nous réchauffons au soleil.
Nous sommes bientôt interrompus dans nos palabres par une « demoiselle » en détresse qui n’est plus demoiselle depuis longtemps et qui ressemble plus à une travailleuse de la nuit bien fatiguée et peu clean. Elle demande si l’un de nous peut la ramener chez elle. Les garçons s’empressent de répondre qu’elle n’est pas équipée pour monter sur la moto…. (la mini-jupe et la moto ne font pas bon ménage). Franchement ils n’ont pas été serviables sur ce coup-là, mais comment leur en vouloir. Il est temps de reprendre la route. Cap au sud la Chailleuse – Val Suran – Aromas…. Nous avançons sur un bon rythme, il faut dire qu’en ce jour férié, il n’y a pas grand monde. A part les vaches dans les champs et les oiseaux, nous ne voyons pas grand monde. Mais bientôt plus personne dans nos rétros. On fait demi-tour et on revient sur nos pas. Le temps parait bien long quand on cherche le restant de la troupe. Les voici : mince l’anglaise est démontée, que se passe-t-il ?
Il a perdu une vis de la platine qui tient son repose-pied et son sélecteur de vitesse. Le voyage semble compromis. Les garçons cherchent dans leur outillage ce qui pourrait faire l’affaire pour une réparation de fortune, mais rien n’y fait. Fort heureusement un bon samaritain (motard lui aussi mais en voiture ce matin) s’arrête à notre niveau et propose à Rono de le suivre chez lui pour réparer. Nous nous retrouverons au patelin suivant, Corveissiat. Pfffff même pas un bistrot, on attendra sur le parking de la salle des fêtes. Les températures ne remontent pas, nous ne prenons même pas le temps de quitter nos blousons. Mais déjà nous sommes au sec, ce qui est un grand luxe. Voila notre compagnon qui revient, soulagé de sa réparation provisoire certes, mais qui lui permet de poursuivre son périple. On reprend notre chemin toujours cap au sud.
A l’Isle d’Abeau, arrêt ravitaillement. Rono en profite pour aller au Carrouf voir s’il trouve des vis. Par chance il y en a, mais le pas de vis ne correspond pas (c’est ça de rouler en anglaise).
Un petit café serait le bienvenu, mais rien dans les parages. Vu qu’on doit aller dans le Pilat et à Bourg Argental, on sait qu’on trouvera notre bonheur là-bas. Mais c’était sans compter sur le GPS de Max, enfin l’application Calimoto qui a préféré nous faire passer dans la vallée du Gier et non dans le Pilat. Petit passage à St Chamond, devant l’aqueduc de mon chéri.
Puis autoroute pour quitter la vallée du Gier au plus vite. Ce sera journée sans café aujourd’hui. On prend la RN 88 en direction du Puy en Velay. Le temps a changé, la pluie s’invite et il fait nettement plus froid. Le GPS fait encore des siennes. Petit arrêt express où l’on a pu voir comment volaient les gants de Max. Le casque et le téléphone ont eu plus de chance, mais il s’en est fallu de peu. Vu la météo, on décide de poursuivre sur la RN jusqu’au Puy et on verra après en fonction des conditions météo. On a de plus en plus froid Peu avant le Puy en Velay, on croise une Talisman Tiens ma belle-fille. Du coup je vais finir le voyage au chaud. J’abandonne donc mes compagnons à leur triste sort. Il fait quand même meilleur dans la voiture.
Nous arrivons à l’hôtel 5 minutes avant les garçons. Ils sont frigorifiés, les derniers km ont été éprouvants. Ils sont ravis d’être arrivés. Les sudistes ne sont pas encore là, ce qui nous laisse le temps d’aller nous installer et de prendre une douche bien chaude. Quand on se retrouve pour l’apéro, Loup Garou et Mireille sont arrivés. Pas de nouvelle de notre escargot, je pensais que les sudistes allaient faire chemin ensemble, mais ce n’était pas au programme. On squatte le petit salon, le moelleux des fauteuils est appréciable. Première tournée, toujours pas de Cacalaü. Deuxième tournée, on lui envoie des messages pour savoir où il est. Il est 19 heures, ça commence à faire tard. Enfin un coup de fil : il est à l’hôpital de Mende. Il a eu un accident vers 16 H 30, du côté de Florac. Dans une épingle un bus a pris un peu large. Il a freiné pour éviter le bus et a fini dans le talus, 4 m plus bas. Résultat : une côte cassée, ainsi que la tête de l’humérus. Il devrait être opéré le lendemain. Bilan de cette première journée : accident, fait, chute faite, panne faite. On devrait être tranquille pour la fin du week-end. Ce soir on ne fera pas de vieux os, à 21 heures tout le monde part dormir.
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Jackol Fait du cross en gsxr
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Sujet: Re: LIEVRE 2023 - LE CR Mar 23 Mai - 17:39
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Rono obtient un guidon d'usine
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Sujet: Re: LIEVRE 2023 - LE CR Mar 23 Mai - 21:21
Une panne ? Quelle panne ? Un petit réglage tout au plus !
titi-au-pole-nord Green Team
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Sujet: Re: LIEVRE 2023 - LE CR Mer 24 Mai - 11:10
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Chevalier de la green team....et grand ami du picon
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Sujet: Re: LIEVRE 2023 - LE CR Mer 24 Mai - 15:24
Deuxième jour : vendredi 19 mai
La météo n’est pas trop moche en ce vendredi matin. Nous nous retrouvons au petit déjeuner vers 8 h. Après quelques discutions, Max décide de nous emmener dans les Cévennes et peut-être même au mont Aigoual. Mais il faut rester prudent, la pluie n’est pas bien loin.
Rono se bat avec sa combi de pluie ce qui nous fait sourire. Mais non nous ne sommes pas moqueurs…. Loup Garou et Mireille ne viendront pas rouler avec nous, ils veulent aller à Laguiole.
La température remonte, une pause s’impose. On retire les doublures, on remet les gants d’été, on vient de prendre plus de 10 degrés, si ce n’est pas plus. On croise un groupe de randonneurs séniors qui nous lance « il y a 10 ans c’était nous en moto ». Voila on sait ce qu’on va devenir dans les prochaines années.
On part à St Jean du Gard pour se ravitailler : ce midi ce sera pique-nique puisque le temps nous le permet. Il y a ceux qui font les courses… et les autres. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
On repart de St Jean. Mince route barrée. Il y a une déviation. C’est étrange on a l’impression d’entrer dans une propriété privée. Mais qu’est ce donc que cette route, si on peut appeler ce chemin une route… On se demande bien où on va finir. Ce chemin va plaire à Rono avec tous ces gravillons. L’Estréchure…
On reprend la route en direction de la Bastide, Notre Dame de la Rouvière, Val d’Aigoual. Max a annoncé la couleur : on va prendre un raccourci super sinueux. En fait on prend la D10. Le Valdeyron – Le Périès – Col de l’Espinas. Pour être étroit, c’est étroit. Je ne sais pas comment 2 voitures pourraient se croiser. Dans un virage, la route est tellement à l’ombre et dans l’humidité que la mousse pousse même sur la chaussée. Et la mousse ça glisse. Oups ! Les Abrits – St André de Valborgne. Pause-café sur la place principale qui est aussi le terrain de jeu des boulistes. On espère simplement qu’on ne prendra pas une boule de pétanque, vu le nombre de tirs Le temps se couvre, la pluie arrive. Pourtant elle était prévue pour plus tard. On reprend la route en direction de Florac, via Rousses et Le Mazel. On cherche une station, Rono est sur la réserve. Il y a un monde fou en terrasse, principalement des motards. C’est drôle sur nos routes à VTT, on n’en voit pas du tout. Vu le prix de l’essence ici, on va attendre pour faire le plein. Max et son calme olympien font encore recette. Alors que l’on était à un stop, on commence à le voir s’exciter, lever les bras au ciel, jurer comme un charretier…. La fermeture de son blouson est coincée et comme il fait preuve de délicatesse, il a tout cassé. Impossible de fermer le blouson dans ces conditions. Il enfile sa veste de pluie, histoire de se protéger du vent en roulant. Direction Mende.
Rono a rendez-vous pour changer son pneu chez auto pneu… Faut dire qu’il n’a pas eu trop le choix, le seul concessionnaire n’avait ni le pneu ni le temps pour l’intervention. Nous voici donc devant le marchand de pneu. Rono est vite rassuré car celui qui change son pneu est motard et a quasiment la même moto que lui. D’ailleurs il en profitera pour remettre la fameuse vis perdue en début de voyage.
On appelle Cacalaü pour savoir si on peut passer le voir puisqu’il devait être opéré ce jour. Mais l’opération n’est pas prévue avant lundi et du coup il a demandé son rapatriement pour être près des siens. Comme il n’y a plus personne à l’accueil de l’hôpital on cherche le service de réanimation. On ne sera que 2 à aller voir le grand blessé, Rono et moi. Mais avant tout, il faut mettre une blouse. Prudente, j’avais anticipé en enlevant mon blouson, mais Rono avant gardé tout son équipement (y compris sa combi de pluie). Du coup il n’a pas eu froid dans la chambre d’hôpital. Notre escargot va bien, enfin pas trop mal vu les circonstances Il est un peu shooté. Normal. Espérons que tout se passe bien pour la suite.
Après cette visite, nous partons faire le plein au centre commercial. J’en profite pour aller voir avec Max si on trouvait une fermeture éclair adaptable pour son blouson. Malheureusement il n’y avait pas la bonne taille. Tant pis. On essaiera ce soir une réparation de fortune. Il est pratiquement 19 heures quand on rentre à Mont de Randon. Loup Garou nous attend pour l’apéro. Rosanna nous raconte sa balade à la Couvertoirade, la Cavalerie et Millau. Elle n’est pas en forme ma belle-fille, elle ne restera même pas manger avec nous. Le programme de demain n’est pas encore arrêté. Loup Garou a juste prévu de passer voir Cacalaü à l’hosto. Quant à nous, on verra bien.
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Jackol Fait du cross en gsxr
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Sujet: Re: LIEVRE 2023 - LE CR Sam 27 Mai - 19:13
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Cathy Cascadeur
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Sujet: Re: LIEVRE 2023 - LE CR Lun 29 Mai - 20:25
Troisième jour : samedi 20 mai
Le temps reste incertain. Même s’il ne fait très chaud, on espère rester au sec. Ce matin direction l’Aubrac. On va prendre un peu d’altitude.
puis devant la croix des 3 évêques. Minute culturelle : cette croix marquait le lieu de rencontre des provinces historiques du Quercy, du Rouergue et de l'Auvergne. La croix d'aujourd'hui est nouvelle et date de 2013 et a été conçue sur le modèle de la croix de pierre historique.
Quel changement de climat : grand ciel bleu, soleil qui brille, température en hausse. Petit arrêt pour changer de gants et enlever les doublures. Puisqu’on est arrêté je demande à Jack de regarder s’il n’y a pas une mercerie dans la ville. Tant qu’on était en altitude (on était à 1400 m) et dans le brouillard, Max pouvait garder sa veste de pluie. Mais avec le retour de la chaleur, si on pouvait réparer son blouson ce serait bien. Il y a bien une mercerie au centre-ville, chez Caroline. Et nous voilà partis, Max et moi chez Caroline. La boutique n’est pas bien grande, mais semble bien fournie. Max explique son problème. Et voila notre commerçante qui sort une grande boîte remplie de tirettes et fermetures en tout genre. Et miracle, une tirette de la bonne taille. 2 minutes plus tard voici Max et son nouveau blouson. Coût de l’opération : 3.85 €. Et j’en connais un qui est super content d’avoir retrouvé son cuir. Alors qu’on sort de la mercerie, une petite mamie nous interpelle « c’est rare de voir des motards sortir d’une mercerie ». Comme quoi tout arrive. On retrouve le groupe et décidons de boire un petit café en terrasse. On profite du soleil, on ne sait pas où nos roues vont nous mener. Puisque le temps le permet, ce sera pique-nique. On retraverse Espalion jusqu’au centre commercial. Arrêt ravitaillement (hommes et machines). On retraverse la ville à nouveau, et poursuivons notre périple.
Mais le GPS fait encore des siennes, et après quelque km, nous voici à nouveau… à Espalion. Arrêt pique-nique face à l’Église Saint-Hilarian-Sainte-Foy de Perse
Massegros Causses Gorges. Petit arrêt avant la Capelle pour permettre à nos compagnons de remettre les tenues de pluie, ce qui s’avèrera être une très bonne chose, car on va se prendre une averse carabinée.
Chanac – Marvejols (arrêt essence) et Monts de Randon Mes gants d’été sont trempés. Mais comme demain je rentre en Renault, ce n’est pas bien grave Ce soir, nous ne verrons pas Loup Garou et Mireille ; vu le temps catastrophique annoncé dans le sud ce dimanche, ils ont préféré raccourcir leur séjour.
Quatrième jour : dimanche 21 mai. Il tombe des trombes d’eau ce matin. Le retour va être difficile, du moins les premiers km car la pluie devrait cesser après Brioude. Avec ma belle fille nous prenons les chemins des écoliers afin d’éviter les grandes villes et surtout Lyon, car ils annoncent d’énormes bouchons ce dimanche. Nous laissons partir les garçons affronter les éléments. Et en route vers la Franche-Comté. On récupère l’autoroute à St Chély d’Apcher jusqu’à Clermont Ferrand, puis Vichy, Lapalisse, Montceau-les-Mines, Chalon sur Saône et Pontarlier.
Je laisse Jack prendre le relais pour vous raconter le retour pluvieux en Franche Comté
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Jackol Fait du cross en gsxr
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Sujet: Re: LIEVRE 2023 - LE CR Lun 29 Mai - 20:44
C’est dimanche, il faut rentrer.
En ouvrant les rideaux de la chambre ce dimanche matin, on découvre un ciel gris et bas, une pluie battante. Ça ne fait pas envie, ma passagère ne regrette pas de remonter à Pontarlier en compagnie de Rosanna au chaud dans la Talisman. Nous descendons au petit déjeuner, nous sommes les premiers mais le reste de la compagnie ne tarde pas à nous rejoindre ; on discute météo et on se console en se disant que nous allons retrouver le beau temps d’ici une heure de route. On rassemble nos affaires, je m’équipe et on charge les bagages dans le coffre de la Renault. Une fois l’hôtel réglé de nos séjours, on est prêt à partir. J’ai rentré un itinéraire à l’arrache dans mon Tomtom des fois que le Calimerdo de Max nous fasse encore des siennes. J’ai laissé mes lunettes dans le top-case afin d’éviter le problème de buée qui m’a pourri la vie tout le week-end. Ç‘est parti , direction la Franche-Comté, nous roulons prudemment sur ces petites routes détrempées, nos amis agriculteurs agrémentent le voyage en semant terre et popos d’animaux sur la chaussée. Il pleut de plus en plus et les températures n’évoluent pas ; nous passons près d’un village au doux nom de Saint-Paul-Le-Froid, ça promet… La douce voix de mon GPS me demande de tourner à gauche mais Max tourne à droite j’ai donc une litanie de « faites demi-tour dès que possible » pendant un bon moment. Calimerdo en profite pour nous faire faire une joyeuse boucle dans la campagne Lozérienne, l’eau coule le long de mes manches et remplit mes gants qui, bien que chauffants, ne me réchauffent plus beaucoup. En montant en altitude nous rencontrons le brouillard, pas une petite brume de printemps mais le fog des grands jours, un truc qui efface toutes traces de civilisation, le néant. Après le Bouchet la luminosité revient, on en profite pour faire une première pause. Ca fait une bonne heure et demi qu’on roule et les panneaux indiquant le Puy en Velay se succèdent sans que le kilométrage change beaucoup. On fait un check sur l’humidité de nos équipements, perso, je m’aperçois que je ne suis plus étanche (l’âge certainement) , mes compagnons semblent mieux lotis. L’heure de pluie est largement passée et il pleut toujours autant. Nous continuons notre périple et tout à coup l’homme de tête agite son bras, le poing serré ;je comprends que ça bugue et qu’il y a un smartphone qui risque sa vie. Je reprends donc les devants de la troupe. En avançant, les routes s’élargissent jusqu’à tomber sur une nationale. La RN 102 nous mène en direction de Brioude avec une circulation bien chargée. Les automobiliste sont de bonne composition et se serrent à notre approche pour nous laisser dépasser, jusqu’à ce camping-car enfin ce bouchon-car qui refuse obstinément de se décaler alors qu’il y a largement la place. J’ai presque envie de passer à droite mais je me ravise et dépasse du bon côté. Quand je suis passé à côté, j’ai fait comprendre au conducteur que je n’étais pas content, mon fils m’a imité mais ce gai luron n’a pas bougé la tête d’un centimètre, restant fixé sue la route. Il fait sec et l’air est plus doux. Nous arrivons à Brioude, et nous traversons cette belle ville pour récupérer le point GPS. Nous attaquons la montée vers la Chaise-Dieu ; le revêtement est tout neuf, pas grand monde, un vrai bonheur ! J’en profite pour affûter mes reposes pieds. Une petite 208 veut jouer un peu, son conducteur est bien chaud mais il ne pourra résister bien longtemps à la Noiraude. Nous arrivons à la Chaise-Dieu, il est quasiment midi et il est temps de chercher de quoi se sustenter. Max s’arrête sur un parking devant la façade d’un hôtel-restaurant un peu chic, pas vraiment en adéquation avec nos lieux habituels. Je rentre quand même pour m’enquérir de la possibilité de manger ici. La personne qui m’accueille a un moment d’hésitation en me voyant dégoulinant mais accepte tout de même de nous recevoir. Assis sur des chaises confortables, dans un décor très chic, nous détonnons dans le cadre. Plats très fins et service impeccable nous nous régalons dans cette ambiance chaleureuse. Rono se souvient qu’il a un anniversaire à souhaiter et veut rentrer au plus vite ; il décide donc de nous abandonner à la sortie du restaurant. C’est donc à 4 que nous allons regagner nos bases. Max reprend la tête du groupe car il a décidé de changer d’application de guidage. Direction Ambert, nous profitons de cette longue ligne droite pour continuer à sécher puisque la météo est des plus favorables. Nous reprenons les petites routes par Saint-Anthème et rentrons dans la Loire : direction Montbrison et Feurs pour un arrêt ravitaillement. La station est pourtant importante mais nous devons bouger les motos à plusieurs reprises car les automobilistes ont la mauvaise idée de prendre les pompes où nous sommes arrêtés, nous y voyons passer de belles voitures : Porsche, Mustang… En effet dans la ville de Feurs un rassemblement de véhicules d’exceptions est organisé, ceci explique cela. Nous repartons et comme il fait un peu plus chaud, j’ai envie d’ouvrir mon casque. Bien m’en a pris car le Pinlock a décidé de s’évader car sa fixation avait disparu. Par réflexe j’ai voulu le récupérer au vol juste au moment où un feu passait au rouge, j’ai donc calé et failli benner la moto. Comme on bloque un peu la circulation ça klaxonne derrière. L’écran passe aussi dans le top-case. Nous continuons à remonter vers l’Azergues et le Beaujolais, La fatigue commence à se faire sentir et on apprécie les arrêts. On voit passer des kékés plus bruyants les uns que les autres, on plaint les habitants du coin. La route nous amène jusqu’à la RCEA qui est en travaux et la circulation est dense, il faut forcer le passage pour avancer. Cluny, arrêt boisson dans le premier bistro qui se présente, on s’installe sur la terrasse et on attend, on attend, on attend… D’autres motards font comme nous. Une jeune fille prend l’initiative d’aller voir à l’intérieur et est imité pas Steph qui prend notre commande car le patron du bar est hors d’âge et ne déplace pas facilement à l’extérieur. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Après s’être rafraîchit, nous reprenons la route et tout à coup, un monde de dingue garé le long de la route, des piétons dans tous les sens et des barrières barrant la route avec un panneau artisanal nous obligeant à changer d’itinéraire. Nous continuons donc sur une chaussée gavée de gravillons sans aucune indication de déviation. On arrive quand même à Tournus et de là on sait que la prochaine étape va être longue jusqu’à Lons le Saunier où le groupe se sépare. Les beaux-frères en direction de Besançon, père et fils vers Champagnole. Je quitte Max à Ardon et continue par Saint-Germain-En-Montagne. Au niveau d’Onglière, l’orage me surprend et je m’arrête vite pour changer de gants vu que la température vient de chuter de 10 degrés. Il tombe des cordes et je suis de nouveau trempé alors que j’avais mis l’après-midi à sécher. Après Censeau, il ne pleut déjà plus et c’est au sec que je rejoins Pontarlier où j’arrive à 20h30, bien fatigué et trempé. Content de ce Lièvre plein de surprises. A l’année prochaine pour 5 jours.
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Sarou achete une moto
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Sujet: Re: LIEVRE 2023 - LE CR Mar 30 Mai - 10:34
Toujours au top ces cr. Encore merci pour ce week-end.
Une panne ? Quelle panne ? Un petit réglage tout au plus ! 
, mes compagnons semblent mieux lotis. 
nous y voyons passer de belles voitures : Porsche, Mustang… En effet dans la ville de Feurs un rassemblement de véhicules d’exceptions est organisé, ceci explique cela. Nous repartons et comme il fait un peu plus chaud, j’ai envie d’ouvrir mon casque. Bien m’en a pris car le Pinlock a décidé de s’évader car sa fixation avait disparu. Par réflexe j’ai voulu le récupérer au vol juste au moment où un feu passait au rouge, j’ai donc calé et failli benner la moto. 
