LIEVRE 2022 - LE CR

LIEVRE 2022

J-1 : les préparatifs

Ce mercredi 25 mai était dédié aux préparatifs. Jack avait pris son aprem pour bichonner la Noiraude. Elle avait ses sabots neufs depuis le week-end, histoire de ne pas courir après des pneus pendant ce pont de l’Ascension. Cette année Rosanna, notre belle fille, décidée à prendre quelques jours de congés avec Max, avait confié le Titi à sa tante et faisait le trajet jusqu’à Gap en voiture, ce qui nous a permis de nous délester de tous nos bagages. Yes !
La météo des derniers jours était très changeante : le super week-end ensoleillé a laissé place à un week-end maussade, voire arrosé, la météo n’avait pas arrêté de changer et changeait encore chaque jour. On verra bien, mais un week-end au sec avec tout ce qu’on a pris l’an dernier ferait du bien.
Pour gagner du temps, nous décidons de descendre dormir à Champagnole, lieu de regroupement des troupes, enfin des rescapés, car cette année on sera vraiment en tout petit comité ; Rono n’est pas remis de sa chute en ski (quelle idée de pratiquer des sports aussi dangereux) et Etienne est au travail. Cacalaü part désormais du sud, on le retrouvera à l’hôtel.

Jour J ; la descente à Gap

Rendez-vous était donné à 8 heures chez Max. Nous sommes arrivés à l’heure bientôt suivis de Stéphane.

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Le temps est clair, le soleil brille, on va rouler au sec et peut-être même qu’il ne fera pas trop frisquet. Direction St Claude : ça roule bien, il n’y a pas grand monde sur la route – Les Bouchoux

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Chatillon en Michaille (il y fait meilleur que l’an dernier) – Anglefort. Petite pause, pèlerinage oblige. Tiens ils ont installé un distributeur de pizzas… ça peut toujours servir, pas aujourd’hui, mais un jour peut-être…
On reprend la route après avoir chercher une supérette dans le village pour Max, mais comme tout est fermé on décide d’aller jusqu’à Culoz. Petit arrêt ravitaillement (nourriture pour Max, boisson pour nous, car il commence à faire très chaud). On se fait aborder par un cycliste qui cherche ce qu’il pourrait faire après le grand Colombier. Les offices de tourisme étant fermé, il ne sait ni par où il doit aller, ni ce qu’il peut faire une fois là-bas. On a bien une carte, mais au fond du top-case… Le temps de tout sortir, de regarder la carte, on est au soleil et il fait très chaud, car on avait déjà remis les blousons. Vivement qu’on reparte prendre un peu d’air frais, enfin tiède… mais il fait toujours meilleur quand on roule.
Cap au sud, passage le long du lac du lit au roi et son ile aux oiseaux

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Yenne – Novalaise – Entre-Deux-Guiers – St-Joseph-de-Rivière et col de la Placette.

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Arrêt repas avec des cyclistes et des motards helvètes. On s’est fait une petite frayeur un peu plus tôt en trouvant les bleus au milieu de nulle part, sur une toute petite route de campagne. Merci à l’automobiliste d’avoir alerté Max. Puis pause-café à Voreppe. On a bien retenu l’adresse du bar-restaurant, super service, super lieu et carte pas inintéressante.
St-Egrève, autoroute pour éviter une des villes préférées de mon pilote… Oui ce n’est pas bien, mais passer Grenoble avec lui qui râle après les automobilistes, les feux, les piétons… ce n’est pas cool non plus. Donc on triche un peu… On quitte l’autoroute à Pont-de-Claix. Route habituelle (nationale 85) – Vizille – Laffrey – Prairie de la rencontre et sa majestueuse statue de Napoléon que Max n’a toujours pas vu…. C’est pas comme si on n’était jamais passé par là ! Toujours la Mûre, mais pas d’arrêt bistrot. Toutes nos traditions se perdent, mais Max mène la troupe et les arrêts ce n’est pas son fort, pire que son papa… On est vite rattrapé par deux suisses qui font peu de cas des limitations de vitesse et des lignes blanches. Au même moment les parents que nous sommes ont frissonné à la même pensée : pourvu qu’ils ne titillent pas trop Max et que celui-ci « ne débranche pas» pour suivre avec son avion de chasse. En effet depuis qu’il a voulu voir si le fazer 1000 volait bien à la Cayolle, il a acheté un CBR XX. Mais il a été raisonnable, ça fait bizarre de dire cela, et n’a pas accompagné les Helvètes.

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Comme il a eu peur d’arriver trop tôt à l’hôtel, voila qu’à Corps, il tourne en direction de la Salette, à la surprise de tout le monde.

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Bon c’est parti pour un petit détour. Il y a du monde, mais pas trop. Oups attention aux bus. C’est gros, ça prend toute la place dans les virages. Pas envie de me retrouver scotchée sur le pare-brise comme un insecte sur nos visières.
Le temps de faire 2/3 photos au sommet (la cafétéria étant fermée, on ne s’attarde pas)

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On reprend la route en direction de Gap.
On a eu un doute à hauteur de St-Bonnet-en-Champsaur : va-t-il partir sur Poligny et le col du Noyer ? Franchement ce ne serait pas raisonnable, et s’il choisit cette route, je ne suis pas sûre que Jack suive. Il fait chaud, on aimerait bien aller se poser et boire un coup. Il a dû penser la même chose et on descend sur Gap. Merci au GPS de Max qui nous a fait traverser toute la ville. A l’hôtel on retrouve Rosanna, et peu après nous arrive notre ami sudiste. Le temps de récupérer nos affaires, de passer à la douche, on se retrouve à l’apéro. Comme il fait beau on choisit de manger dehors. Cette année l’hôtel est envahi de motards : un groupe de suisses, un groupe d’allemands, un groupe de l’Allier… Bref des panzers divisions partout autour de nous…. Ce soir on ne fera pas de vieux os, on n’a plus l’âge de ces conneries.

j+1 : le Dévoluy et la Drome Provençale

Pleuvra, pleuvra pas… c’est la question du jour. Allons, soyons optimistes, on va y croire. On lève le camp vers 9 heures. Alors que nous nous dirigeons vers le Dévoluy, Rosanna décide de partir en rando vers Orcière. Il y a toujours plein de monde dans cette ville, c’est une galère à traverser. Dans un rond-point on perd le groupe. On fait demi-tour un peu plus loin, mais pas facile dans cette circulation. Le groupe se reforme bien vite. Direction le col de Manse par la D944. Il fait nettement plus frais ce matin… On referme les aérations des blousons. Stéphane regrette de ne pas avoir sa doublure. Pour se réchauffer, il met les poignées chauffantes. Je m’aperçois que la batterie de mon APN est faible, j’ai oublié de le recharger hier soir. Pourvu que ça tienne un peu, mais ça ne fera pas la journée, ça c’est sûr. Passage à proximité du col de Manse puis redescente sur St-Laurent-du-Cros, la Fare-En-Champsaur,

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Poligny

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et le col du Noyer

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Du coup on se retrouve au-dessus des nuages et on ne peut pas profiter pleinement de la vue Les champs sont couvert de petites gentianes bleues, c’est magnifique !

On reprend la route direction Dévoluy La route n’est pas bien large, mais certains n’ont pas de complexes à s’arrêter sur la chaussée pour prendre des photos C’est vrai que lorsqu’on roule en Alpine A110 bleu roi (non Jack elle n’est pas anthracite) avec jantes dorées, on n’est pas comme le commun des mortels et on ne perd pas de temps à se garer.

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Passage à proximité de la Joue du Loup puis descente sur Veynes. Arrêt ravitaillement (essence et pique-nique).

On reprend la route en direction d’Aspres-sur-Buëch, la Beaume, Beaurière. On quitte la grand’ route en direction de Lesches-en-Diois. A part des cyclistes, on ne croise pas grand monde. A croire que Max a sélectionné les routes à VTT. Vu la largeur de celles-ci, on est quand même bien content de voir peu de monde.
Arrêt pique-nique.

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Puis café à l’ancienne gare de Lesches-Beaumont. On ne s’arrête pas longtemps, la fraicheur de ce matin a laissé la place à de fortes chaleurs. On repart : saut de la Drôme, - tiens je croyais que Max voulait s'y arrêter - le claps - heureusement que Max voulait une photo, Luc-en Diois, Montlaur-en-Diois, passage à proximité de Recoubeau-Jansac, Pennes-le-Sec, Pradelle et nous longeons la Roanne jusqu’à St-Nazaire-le-Désert. Tous ces beaux paysages et je n’ai plus d’appareil photo ! Je suis dégoûtée.

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Col de Lescou, arrêt photo et discutions avec les cyclistes (ils ont quand même bien du courage) - Villeperdrix et Serres.

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Il fait chaud, il fait soif, on va s’arrêter boire un coup. Max est content il a croisé la même moto que la sienne… On est bien mais il faut repartir :
Savournon – Ventavon – La Saulce et retour à Gap. Il a un nuage, un seul qui va nous faire pluie-pluie dessus… Quelques petites gouttes, rien de méchant, c’est la seule pluie de ce Lièvre.

Voila une belle journée qui s’achève. On retrouve Rosanna à l’hôtel. Sa rando lui a donné des couleurs. Elle est rouge homard. Le soleil à la montagne c’est violent. On retrouve Etienne qui a pris la route cet aprem après le travail. Demain une grande journée nous attend, on part en pèlerinage à la Cayolle…

J+2 : Allos – Le Daluis – La Cayolle

Ils sont bien pressés les jeunes ce matin. On n’a pas fini le petit dej qu’ils sont déjà en tenue, prêts à partir.

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Aujourd’hui on va prendre un peu de hauteur. Mais d’abord il faut aller faire le plein. Heureusement la station n’est pas trop loin et on peut la rejoindre sans se mêler à la circulation. Direction Barcelonnette.

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On va longer la rive sud du lac de Serre-Ponçon. Il n’y a pas grand monde ce matin sur la route, c’est cool.

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A Barcelonnette, on fait les courses pour le pique-nique, pace qu’après on ne sait pas ce qu’on va trouver. Direction le col d’Allos : pour l’instant on suit une corvette. Va-t-il là-haut lui aussi ? Il doit surement aller à Pra-Loup.
La route n’est pas bien large, si peu large que Max a un doute sur l’itinéraire. Bon c’est vrai qu’on est déjà venu par ici, mais c’était en 2008 et à l’époque il y avait encore beaucoup de neige. Autant dire que la route qu’on va suivre ne ressemble en rien à nos souvenirs.

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On prend de l’altitude : la route est étroite et largement gravillonnée, heureusement on croise peu de voitures ; quelques motards, dont un qui prend un peu large quand même et surtout des vélos. L’Ascension prend du temps, c’est vrai qu’on ne fait pas d’excès de vitesse ici. Pas besoin de mettre un radar.

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De l’autre côté du col, changement de paysages, la végétation n’est plus la même. On descend jusqu’à Allos, puis Colmars.

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C’est la fête au village au son des fifres. On continue au sud : Beauvezer – Pont du Moulin.

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On se retrouve coincé derrière une Tesla, qui n’a pas prévu de nous laisser passer et qui va nous bouchonner pendant un certain temps, bien trop long selon Jack. S’il avait pu le dépasser, je crois qu’il l’aurait fait sortir de sa voiture pour lui faire une tête au carré. On descend sur Fugeret. Vue sur  Méailles, village perché sur une crête.

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A Fugeret on s’arrête pique-niquer sur la place, devant l’église. On n’est pas mal, mais il faut reconnaitre qu’il fait quand même très chaud (34°). Dommage, il n’y a pas de café ici., il faut qu’on reparte jusqu’à Annot. On reprend la route en direction de Daluis...

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Et de ses magnifiques gorges
J’avais demandé à Max de s’arrêter pour faire des photos, puisqu’en 2008 je n’avais pas pu en faire. Max est parti et d’arrêt il n’y en a pas eu, si, en fait on s’est arrêté une fois, à la sortie des gorges. Je vous mets quelques photos, dommage la couleur rouge de la montagne ne ressort pas.

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On poursuit nos pérégrinations :

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Guillaume - Villeneuve d’Entraunes – Entraunes – puis ascension du Col de la Cayolle.

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Les garçons assistent à un combat de marmottes

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On redescend le col, petit passage ému là où le Fazer s’est envolé, Max a dû verser sa petite larme et on revient à Barcelonnette.

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On voulait faire le col de Vars, mais on renonce à cette idée et décidons de rentrer à Gap. On reprend la route de ce matin, mais cette fois on va suivre la rive est du lac. Petit arrêt à la Sauze-du-Lac, histoire de s’hydrater un peu, passage vers les demoiselles coiffées, désolée je n’ai plus de batterie, et je n’ai pas de photo de cette partie de la virée. Cette fois on est vraiment pris dans la circulation. A Savine-le-Lac on prend le pont, on poursuit le long du lac avant de bifurquer pour Chorges, la Bâtie-Neuve et on rentre à l’hôtel, impatients d’aller prendre une douche tellement on a eu chaud. Voila encore une bien belle journée qui s’achève. Après le repas nous partons faire notre petite balade digestive. Au loin le ciel s’éclaire, les éclairs sont conséquents : ça doit cogner, il doit y avoir de gros orages. Max trouve une trottinette électrique de la ville de Gap ; il va la louer et les garçons vont faire les zouaves. Ainsi prend fin notre séjour gapençais. Demain il faut rentrer à la maison.

Toujours autant de succès ces CR...

tip top le CR.

un peu long à répondre le titi...difficile week-end...

J+3 : retour en Franche-Comté

Voila notre séjour touche à sa fin. Il est temps de lever le camp et de se dire au revoir.

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Il fait bon ce matin, le retour devrait se faire sous le soleil, rien à voir avec le retour de l’an dernier qui s’était fait sous le déluge. Direction Peleautier, Sigoyer,

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Barcillonnette qui ne vole pas son appellation de village perché, Esparon,

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Col d’Espréaux, le Saix, Chabestan. Ca fait plus d’une heure qu’on est parti est on est à 33 km de Gap. A ce rythme on n’est pas rentré. Aspremont, Sigottier, Col de Carabes,

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Source la Drôme, Valdrôme, St Dizier en Diois, Col du Fays, Jonchères, Poyols, Montlaur en Diois, Menglon, St Roman, Solaure en Diois et Die.
Arrêt ravitaillement. On fait pique-nique, ou restau ? C’est quand même la fête des mères et par expérience on sait que les restaus sont pris d’assaut ce jour-là. Mais on prend le risque.
On reprend la route ! Chamaloc, Col de Rousset.

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A notre surprise il n’y a pas grand monde sur la route et encore moins au col qui d’ordinaire et noir de monde (surtout de motards). Enfin il faut reconnaitre qu’il fait frais et que ça souffle bien. On ne s’attarde pas et on entre dans le Vercors. On pensait manger au col, mais le restau est fermé et la crêperie  a été dévalisée la veille (il faisait très chaud, les gens sont venus chercher la fraicheur en altitude). On verra plus tard.

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Direction St Agnan en Vercors, St Martin en Vercors. Il y a une course cycliste et beaucoup de monde. Le restau est blindé. On nous propose une assiette de charcuterie et fromage. On se contentera de ça. Mais comme il n’y a pas de place, on se met en terrasse. Là va commencer une longue attente… On ne voit personne. Jusqu’à ce que la porte s’ouvre et la serveuse nous dit de venir commander et chercher les consommations, car elle n’a pas le temps de nous servir.
Déjà on a de quoi boire, c’est pas mal, mais je pense que certains commencent à avoir faim. Je retourne au comptoir et leur demande de quoi manger. On nous apporte alors 2 assiettes de fromages (avec 3 petits morceaux de fromage chacune) et un peu de saucisson. Bon ça cale un peu, mais ça va faire juste pour 5. Il est plus de 14 heures, on ne trouvera rien de plus pour manger. Le service se termine, le chef passe nous voir. On commande un dessert, histoire de se caler et tenir jusqu’au soir. Un petit café et on reprend la route.

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St Julien en Vercors, Rencurel, Tunnel des Ecouges et descente sur St Gervais. La route a été refaite, le tunnel également. Il est bien éclairé maintenant, mais du coup il a perdu son charme d’antan. Dommage. St Quentin sur Isère ; St Jean de Moirans, Voiron. Il y a beaucoup de circulation. Déjà que cette partie de l’itinéraire n’est pas intéressante, le nombre d’usagers de la route n’arrange pas la qualité de roulage. Et les voitures qui ne se serrent pas. J’en connais un qui pète un câble… Han, pas bien !!! Montferrat, les Abrets, Aoste, Murs et Gelignieux, on longe l’Ain jusqu’à Belley, Culoz et on reprend l’itinéraire emprunté jeudi matin. Mais alors que jeudi nous avions la route pour nous seuls, il y a vraiment une grosse circulation ce dimanche. Dernier arrêt à St Claude. La fatigue commence à se faire sentir. On manque d’entrainement : avec Max on a fait 2 ou 3 balades, alors que Stéphane et Etienne n’ont pas du tout roulé. On raccompagne Max à Champagnole avant de regagner nos montagnes et de laisser les Bisontins redescendre à la capitale. On rentre à la maison à 20 heures, cela ne nous était pas arriver depuis longtemps.

Ainsi s’achève notre Lièvre 2022. Pas de chutes, pas de panne, pas de pluie, tout était parfait. L’hôtel au top comme d’hab. Certaines mauvaises langues ont même émis l’hypothèse qu’il y aurait peut-être un rapport entre l’absence de Rono et l’absence d’avaries… Rono serait-il notre chat noir ! Rhoooooooo pas possible… Enfin on verra bien l’an prochain.

Le tunnel des Écouges avant modifications…

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Et maintenant! 

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Merci pour le CR

Top pour vous d'avoir eu des supers conditions