Cette édition s’annonçait chaude, et elle le fût ; digne de nos meilleures cuvées, elle s’est montrée mémorable, pleine d’anecdotes, de couacs mécaniques et de bonnes parties de rigolade… et de plus sans aucune chute ni chutounette…. Incroyable n’est-ce pas !
Allez je vous raconte tout ça !
Notre Lièvre a commencé le mardi après-midi. En effet nous avions prévu de partir de Pontarlier pour cette nouvelle édition, et c’est sous une chaleur étouffante que nous avons pris la route en début d’après-midi de St Chamond. Le passage de Lyon s’est montré difficile : circulation, travaux, températures élevées. Si le Lièvre se déroule dans les mêmes conditions, on va souffrir ! Faut-il prendre les doublures, les sweats, les tenues de pluie ? A priori tout cela sera plus que superflu ; les températures semblent se maintenir dans la moyenne très haute, puisqu’on attend des records de chaleur.
Max nous laisse tomber cette année. Il n’y aura donc pas de Jurassiens puisque JP sera également absent.
Jeudi 25 maiNous quittons la maison à 7 heures pour rejoindre le premier point de rendez-vous, le parking d’une grande surface de Pontarlier afin d’y retrouver Laurent, alias Maitre MM’S qui vient pour la première fois au Lièvre. Il fait bon ce matin, le ciel est clair et on ne sent pas vraiment la fraicheur du petit matin. Il n’y a pas grand monde sur la route, profitons-en car cela ne durera pas.
Direction Lons le Saunier où nous devons récupérer les Bisontins. Nous arrivons les premiers, certes de peu, quelques minutes, mais chut on va leur faire croire qu’on est là depuis un bon moment…
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]On retrouve Sarou, Stéphane et Rono : oh comme il a un bô cax… un vrai cax de djeun’s. Faut reconnaître que celui de l’an dernier n’a supporté ni la glissade, ni le coup de pied de l’escargot…
Après les présentations d’usage, les taquineries du matin, il faut reprendre la route pour aller chercher l’autre Laurent, le gastéropode au coup de pied violent.
Direction donc Ste Cécile (à proximité de Cluny) via Louhans, Tournus, Cluny. Rien de bien extraordinaire sur ce parcours. Et pour la seconde année, il est à l’heure notre Savoyard méridional. Alors là, on est scotché…
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Bon comme on est au milieu de nulle part, pas question d’aller boire un café. Quitte à se rhabiller autant continuer notre route. Quelques M&M’s et c’est parti ! Enfin on commence quand même par retourner à Cluny, histoire de faire le plein, parce que les pompes ne devraient pas être en nombre sur les prochains km. Et comme Rono n’a plus son légendaire tuyau qu’il a promené pendant des mois, des années même, afin de parer à une éventuelle panne et pouvoir siphonner sans problème, on ne va prendre de risque…
Passage à la Clayette.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Dédicace à notre Drez national qui nous a bien fait rire en 2009 quand il a voulu savoir si les poissons et les canards mangeaient du surimi… Puis la Pacaudière. On arrive juste à l’heure. Quelle exactitude ! et on retrouve Jay…
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tiens, aurait-on trouver le poissard de la saison ? Parce que le Lièvre semble mal engagé pour lui. Plus de batterie. L’avantage de se retrouver sur un parking de supermarché, c’est qu’on peut se « dépanner » : un peu d’eau déminéralisée et ouf, ça démarre ! Il n’y a plus qu’à espérer que ça tienne ; par contre faut arriver avant la nuit, car il ne peut pas allumer ses feux. Bon vu la saison, ça nous laisse de la marge. On repart en direction du Mayet de Montagne ; il est 11 h 30 on va rouler un peu et chercher une aire de pique-nique. Elle est sympa cette petite route, mais pas très large quand même.
Oh là le motard, ne prend pas toute la route… Ouf j’ai bien cru qu’il y allait avoir contact…. Mais bon, ça passait, c’était beau !
Et toi le camion, reste sur ta droite… Qu’est-ce que tu fais en travers de la route ? Tu n’es pas seul ! On ferme les yeux, on serre tout ce qu’on peut et on espère C’est pas passer loin, je me voyais déjà dans son pare-brise. Heureusement que Jack n’a pas hésité à freiner, sinon on était HS. Mais quel est ce bruit. Tout le monde a été surpris, et hop, voila la bandit de l’escargot qui embrasse le VFR de Jay… Heureusement plus de peur que de mal. On va peut-être songer à s’arrêter, ça nous fera du bien.
Mais que fait Rono ! un striptease ? Est-ce bien raisonnable ! Bon faut reconnaître qu’il fait très chaud ; alors pourquoi a -t-il laissé la doublure de son pantalon ? Bizarre le garçon…
Un petit café ? Allez zou en route, on va bien trouver quelque chose : St-Yorre, Riom, Volvic, St Ours, Pontgibaud et la Miouze ; enfin un café ouvert… Merci Steph pour la tournée ! c’est pas qu’on n’est pas bien, mais si on allait voir plus loin si on y est. Gelles, Giat ; tiens faudrait penser à trouver de l’essence.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Mince la route est barrée… On se retrouve à la Courtine et après c’est le drame… Une descente, un vélo qui zigzague, et hop Jack déboite, accélère pour doubler et se rabat, suivi pour la petite troupe. Mais qu’est-ce donc que ce mec en bleu qui sort en courant de la forêt, comme un diable sort de sa boîte ! Un jogger ? Mince un bleu…
« bonjour, vous avez été contrôlé en excès de vitesse, veuillez vous ranger sur le côté » Et de faire signe à nos compagnons de continuer.
Pendant que Jack s’occupe des formalités, je pars aux renseignements :
« on roulait vite ? »
« non, 110 compteur »
« bon ça va pas trop grave » ; et je retourne soulagée vers mon pilote en me disant qu’un point c’est pas trop grave, et Jack m’annonce alors 116. Flute ça fait 2 points ça. Fait Iech. Ah ils étaient heureux les bleus, la journée avait été bonne, ils jubilaient !
Bon ça casse un peu le moral tout ça. Vite quittons cet endroit maudit, en plus ça pue, ils sont arrêtés vers un tas de fumier. Comme quoi l’argent n’a pas d’odeur…
Maintenant qu’on est bien en condition et que mon pilote est bien énervé on reprend la route sans trop d’enthousiasme et avec hâte d’arriver à destination. On ira au plus court, sans tomber non plus dans l’excès et prendre les grandes routes ; faut quand même pas pousser.
On est heureux d’arriver, il fait vraiment très chaud ; vite à la douche et on se retrouve à l’apéro. Oh chambre 22, ils vont nous poursuivre encore longtemps ces c*ns-là !
Et nous voici tous réunis autour d’un verre ; contente de retrouver les Normands, Lapin, Béa et Magem et Loupi.
Demain les choses sérieuses commencent !