lievre 2015 - LE CR

J-1 :
Après plusieurs jours de grosse chaleur, le week-end de l'Ascension s'annonçait beaucoup plus frais, voire même maussade ; à croire qu'il ne sera pas possible de faire un Lièvre au sec. Comment imaginer en cette veille de départ que la chute sera si grande. En papa poule Jackol bichonne la monture de son fiston, installe la bagagerie : c'est à peine s'il ne lui fait pas sa valise. Faut dire que P'tit Max est à Toulouse et qu'il rentrera ce soir, et on se sait pas à quelle heure.

Le départ :
6 heures, le réveil sonne. Ouverture timide des volets : on s'attend à trouver le pluie. Mais que nenni ! Certes le temps n'est pas aussi resplendissant que la veille, mais au vu de ce que la météo prévoyait on ne peut pas se plaindre. Le déluge annoncé n'est pas. Serait-ce de bonne augure. L'avenir nous le dira. Max a du mal à émerger, déjà qu'en temps normal il n'est pas du matin.
Nous sommes surpris par la douceur qui règne dehors : encore une fois Météo France s'est plantée. Un scoop non !

6 h 45 nous levons le camp. Direction Censeau pour récupérer notre Titi national. Dieu a daigné se joindre à nous cette année, une grande première. Comme il est beau avec sa nouvelle tenue (il a troqué le cuir trop peu étanche contre le textile plus passe partout). Et en plus il est à l'heure, trônant fièrement sur sa grenouille au milieu du parking. On reprend la route en direction de Lons le Saunier pour récupérer les Bisontins et le Sud-Jurassien. Chemin faisant nous croisons la maréchaussée, ou plutôt nous la suivons... Départ un peu brut de décoffrage au milieu de Pont du Navoy : le respect des limitations de vitesse n'est pas le fort de cette équipée ; et c'est sans complexe que nous restons derrière eux jusqu'à Lons. Premier rond point ils nous abandonnent : dommage, ils ouvraient si bien la route. Timing impeccable : nous arrivons en même temps que les Bisontins, alors que JP est déjà là ! Etienne nous présente son beau-frère Stéphane, petit nouveau de la troupe (Est-ce qu'il a osé lui raconté toutes nos péripéties ? Sait-il vraiment ce qui l'attend ? Ou veut-il lui faire la surprise?). Et notre Rono est là aussi, bien décidé à prendre sa revanche sur l'an dernier et à passer la limite de Montrond les Bains. JP nous accompagne aujourd'hui, mais le week-end sera écourté pour lui. Et quand les motards rencontrent d'autres motards, que font ils ? Ils parlent de leur moto, et ils sont intarissables sur le sujet. Oh bien sûr on se dit qu'on a le temps puisqu'il faut récupérer Cacalaü à Pont d'Ain, et connaissant notre escargot, on sait bien pourquoi il a choisi ce pseudo. Enfin faut quand même penser à y aller. Et là miracle : quand nous arrivons l'Escargot nous attend. IN – CRO – YA – BLE !!!  Comme quoi tout arrive. Bon OK on avait 5 minutes de retard, mais quand même ! On peut admirer l'effort de l'escargot.

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le dieu de l'univers
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Bon on ne peut pas avoir de la chance pour tout, le bistrot est fermé. En cherchant bien, on va trouver quelque chose dans le patelin. Café à la santé de JP, c'est sa tournée. Merci JP ! On est bien en terrasse, mais on a un peu de route à faire. Et là ce n'est pas la partie la plus agréable : la Dombes c'est comme la Bresse, c'est droit et ch***. Vivement qu'on passe de l'autre côté et qu'on trouve des routes plus sympa.

Anse, Tarare, Violay – arrêt pique-nique. L'air n'est pas si chaud que ça, on a du mal a quitter les blousons. Pas (encore) trop de plaintes pour des douleurs fessières, tout va bien. On repart à la recherche d'un café ouvert, ce qui n'est pas toujours facile à trouver.  Cap à l'ouest jusqu'à Balbigny – Nervieux – St Germain Laval – St Marcel d'Urfé et arrêt café à Champomy heu Champoly. Les routes sont quelque peu défoncées, mais par un souci de sécurité, les nids de poules sont bien signalés (entourés d'une bande de peinture verte fluo). Le problème c'est qu'à certains endroits il n'y avait plus que des cercles verts sur la route, Bon autant vous dire que la petite troupe dans sa grande majorité a trouvé cela rigolo au début, mais s'en est vite lassé.
Premier briefing à la terrasse du café : Rono a dépassé son record de l'an dernier, peut-être que cette année il pourra faire la totalité du parcours. (On a quand même évité Montrond les Bains, faut pas tenter le diable non plus).

On repart en direction de Noirétable – Vollore Montagne – Cunlhat – Sugères – Sauxillanges (où il y a une belle petite maison à vendre : une maison qui me plairait comme dirait Max).
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Cap au sud jusqu'à Brassac les Mines – Lempdes sur Allagnon – Grenier Montgon et Massiac. On retrouve plus de circulation, normal on quitte nos chemins de chèvres, et beaucoup de Motards bien chargés qui partent en week-end eux aussi. On s'arrête du côté de Ferrières Saint Mary, car je n'en peut plus : mon genou me fait souffrir et je n'arrive pas a trouver une position pour soulager la douleur. Et je suis sûre que personne n'y trouvera rien à redire, vu comme certains dansent aussi sur leur bécane. Petit Max fait tomber sa moto à l'arrêt dans l'herbe : pas de bobos. Il est content de sa nouvelle monture : siège confortable, rien à voir avec le strapontin de la Chung Chung.

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Il fait meilleur, moins de vent me semble-t-il. On a le temps, vu que jusqu'à présent on n'a pas eu de tuiles. L'an dernier à cette heure là, Rono était reparti avec le dépanneur et l'escargot ne tarderai pas à l'appeler à son tour. Titi se plaint de son délicat fessier : lui qui fait tant de VTT, on ne comprend pas que son cucul lui fasse si mal. Bon ce n'est pas qu'on ne soit pas bien, mais il faut penser à repartir sinon on va rater l'apéro. On roule jusqu'à Murat – arrêt essence : seules 2 pompes et un autre groupe de motard nous rejoins. Tant de 2 roues font peur à la majorité des automobilistes qui font vite ½ tour. Un inconscient tente de resquiller, mais les motards ne tardent pas à lui faire comprendre qu'on ne passe pas devant impunément. Le ciel s'assombrit, il n'a pas l'air de faire beau sur le Lioran ! Arriverons-nous au sec ? Ce n'est pas sur. Alea jacta est, de toute façon il faut y aller. Plus on monte en altitude, plus il fait frais et plus le ciel est noir. Passage du tunnel : quelques gouttes s'invitent. Heureusement on n'est plus très loin. La pluie arrivera juste après notre arrivée à l'hôtel : on admire le timing. Par contre Machaing, Jay et Magem n'auront pas cette chance. Le plus vexant c'est que ça ne va pas durer, bien vite le soleil revient. L'hôtel est plein comme un oeuf, entre notre groupe, un autre groupe de motards un groupe de cavaliers et 4 communions, nos hôtes sont débordés. Mais de de problèmes on a le temps. et d'abord allons nous installer

Vu de notre chambre, les motos sont bien rangées (pour une fois, ça fait bizarre)

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On ne change pas les habitudes : apéro avec les produits locaux apportés par chacun. o,n est tranquille quand arrive un costard-cravatte qui nous lance :
- j'aime pas les motards
- nous non plus
- en fait je suis motard moi-même
- la tenue n'est pas terrible, côté sécurité lui dis-je
- on peut être motard et élégant, rétorque t-il
- élégant de toilette lance Jackol
- ils font les mêmes chemises pour les hommes dit Titi
- la chemise rose c'est pour être assorti à ma chérie...
Et là tout le monde regarde celle qui l'accompagne et qui bouillonne dans son coin...et lui fait comprendre qu'il faut partir. il nous aura fait bien rire quand même.

Petit passage à table, repas copieux, même si la carte a été allégée par rapport à l'an dernier.

Premier bilan de la journée plutôt positif, excepté pour le petit chat qui a croisé les roues de P'tit Max (paix à son âme ; enfin j'espère qu'il n'a pas trop souffert) : météo clémente, pas de pannes, pas de bobos....

Il est temps d'aller au dodo. Rendez-vous demain matin 8 heures au petit déj.

Merci pour le CR Cathy

Trop cool

Vendredi

Soupe à la grimace ce matin en ouvrant les volets : il pleut, non pas quelques gouttes, mais des seaux. On descend au petit déjeuner : ils sont déjà tous là. On se fait chambrer, mais nous on est à l'heure.... Quelle bande de tricheurs... Il n'y a pas beaucoup d'enthousiasme autour de la table, mais Magem a décrété que la pluie s'arrêterait à 9 heures. On verra !
Et effectivement, à l'heure du départ le soleil est au rendez-vous, mais le ciel reste menaçant. Tenue de pluie ou pas tenue de pluie, that is the question. P'tit Max essaie de mettre la sienne : ces différents déplacements dans le sud-ouest ont laissé quelques traces, et comment dire, il a un peu élargi le petit.

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Direction Aurillac pour faire le plein (pour ceux qui ne l'avaient pas fait à Murat, car absents). Les routes sont bien mouillées et le car que nous suivons nous arrose bien. Encore ces envahisseurs d' Helvètes. Une fois débarrassés du car on suit une vieux 4x4 qui à lui seul doit émettre la moitié des gaz d'échappement de la région... Super, on est venu respiré l'air pur. A la station, certains profitent de l'arrêt pour virer les tenues de pluie : il faut être optimiste ! On sort d'Aurillac en direction du sud par la nationale jusqu'à St Julien de Toursac. Reprogrammation du GPS sur routes sinueuses. Et là, on a pratiquement visité tous les patelins et lieu-dits du coin.

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Pour être dans la cambrousse, on est vraiment au milieu de nulle part. Entre la pluie, les graviers, les popots de tracteurs, les popots de vaches, je pense que Jack a dû être maudit. Sans parler de l'état des bécanes : maniaques du nettoyage, s'abstenir....

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Je ne sais plus trop bien où nous sommes passés, je vous livre quelques noms en vrac : Saint Cirgues, le Tronquière, Prendeignes, Fons, Reyrevignes. Quel dommage que personne n'aie pu remarquer les belles demeures du Quercy. Avant St Cirgues, alors que nous passions devant une maison isolée, un yorkshire est sorti comme une furie sur la route : j'ai bien cru que Max après le chat de la veille allait se faire un chien. Mais ouf, plus de peur que de mal.
Petit arrêt avant Reyrevignes :

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vous avez vu les belles demeures quercynoises ?
Non ! On regarde la route nous !
Moi aussi, c'est pourquoi Jack voit tout

Bon on a la « chance » de reprendre la route derrière les tracteurs : on passera devant le château à faible allure, pas d'excuses pour ne l'avoir pas vu.

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Cambes et Figeac. Première traversée de la ville pour trouver un Inter et faire le plein : Jack a visiblement raté la route. Seconde traversée et arrêt ravitaillement. JP nous fait ses adieux, il doit regagner le Jura. Devant le temps plus qu'incertain, on décide de ne pas pique-niquer : ce sera fl**ch.  Comme d'hab Max passe inaperçu grâce à son calme légendaire. Rono lui s'est éclaté devant la machine à café qu'il a pris pour un bandit manchot  et Titi s'est découvert une vocation de serveur.
Alors que les pilotes partent faire le plein nous choisissons avec Lapaing une petite balade digestive. Les réservoirs et les estomacs pleins, notre périple en direction de St Cirq Lapopie peut continuer. On suit la vallée du lot : beaux paysages naturels, maisons troglodytes...

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On prend le temps de flâner, mais pas trop le ciel s'assombrit. On reprend la grand route en direction de Villefranche de Rouergue. La route est détrempée, mais il ne pleut pas. Par contre ça a dû bien tomber... Appels de phares : en effet les MIB sont au rond point et contrôlent les voitures. On se fait discrets, à l'exception de Max : c'est pas comme s'il avait un pot fullkekepowaa qui fait peu de bruit.  Quelques kilomètres plus loin, à nouveau les MIB, mais armes au poing : c'est impressionnant quand même. J'espère que Max va se tenir.

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Arrêt à Villefranche : Lapaing et Machaing nous abandonnent à notre triste sort. Ils décident de rentrer à l'hôtel. Nous allons nous désaltérer. On reprend notre route : Lanuéjouls – Anglars Saint Félix – Rignac. Je ne sais plus vraiment où, un arbre était tombé sur la route et les garçons ont joué aux débardeurs.

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Goutrens - Saint Christophe-Vallon – Marcillac-Vallon et là un super passage dans la vallée du Cruou – lieu-dit Petit Versailles – et on comprend bien pourquoi : des demeurent quercynoises plus belles les unes que les autres, un vrai régal pour les yeux.
Muret le château – Rodelle –  passage à proximité de Bozouls – Espalion
Montpeyroux – Soulages-Bonneval – Huparlac – Ste Genevière sur Argence : petit arrêt pour se rassembler car vu l'état de la route et le gravier, notre petite troupe s'est un peu distendue. En tout cas ça caille sérieux dans ces montagnes, et il nous tarde d'aller se mettre au chaud. On regagne Vic sur Cère pour faire le plein via Brommat, Jou sous Monjou.

Retour à l'hôtel où nous retrouvons Lapaing et Machaing et Loup-Garou et Mireille qui viennent nous rejoindre pour le week-end. Comme d'hab, Loup a préparé une tapenade pour l'apéro, et comme d'hab, elle est restée dans son frigo.

Bilan plutôt positif de cette deuxième journée : malgré un temps mitigé, on a réussi à passer entre les gouttes. Pas de bobos, pas de chat écrasé, pas de perdage mais quelques demi-tourages... Nickel.

A mon grand dam, si nous vous avons abandonnés, c'est avec le coeur lourd car une grosse crise d'arthrose hanche , genou s'est déclenchée ( plus l'habitude en Provence de cette humidité ambiante) me privant définitivement de balade moto pour ce Lièvre 2015.

Merci à mon, pilote d'avoir écourté mon calvaire . heureusement il me restait le repas du soir et les petits déjeuners en commun.mais ça n'avait pas le même gout.

Ce que moi j'ai vu de ma journée avec vous tous, là ce ne sont que les paysages, les participants ce sera pour plus tard

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Samedi

la météo devrait être plus clémente aujourd'hui. On mise sur un temps sec et plein d'optimisme on a demandé à l'hôtel de nous préparer un pique-nique. Normal on descend vers Rodez, et au sud il devrait faire meilleur. Départ à 9 heures, comme d'habitude. Lapaing nous confie Machaing : en effet son état de santé l'oblige à déclarer forfait. Promis on s'occupera du petit Michel. Loup et Mireille décident d'aller à Salers.

Mais que fait Rono agenouillé devant la vieille anglaise ? Un souci ? Non, rien de grave

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Alors que nous allons partir, l'escargot nous fait part de ses craintes quant à l'état de son pneu : nous  chamboulons notre programme et retournons à Aurillac faire changer le pneu. Il faudra quand même attendre plus d'une heure pour que l'opération se fasse.  C'est avec soulagement que nous le voyons enfin arriver : ça y est on peut y aller. Jack apporte quelques changements à l'itinéraire originel. Il n'aime pas, mais il faudra reprendre des routes prises à veille. Carlat – Raulhac. Il est de bonne humeur mon pilote et pique même un fou rire. En fait on suivait un camion Cantal vin – ets Théron : quand t'as le vin t'es rond. Il n'en faut pas plus pour le faire rire.  Mur de Barrez – Lacroix-Barrez : le temps n'a rien à voir avec ce que l'on a connu hier, et sous le soleil les villages gris d'Auvergne ont l'air moins austères. Descente sur Entraygues sur Truyère : la route est vraiment très sympa. Il fait bien bon : dommage que ce ne soit pas l'heure du pique-nique ! Mais pas de crainte, on va toujours plus au sud. Villecomtal – Muret le château – Rodez – Salmiech – La Selve – Requista : arrêt ravitaillement. Ça caille, c'est une horreur. Un vent froid s'est levé et souffle relativement fort. Le thermomètre annonce 15°, mais la température ressentie doit être de 10°.

encore un soucis Rono ?

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On a faim, on décide d'aller pique-niquer au lac de Villefranche de Panat : il y fera peut-être meilleur. En fait non. Le repas est vite avalé, on ne prend même pas le temps d'enlever les blousons. C'est dommage c'est un endroit agréable, mais on a trop froid pour admirer le paysage.

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Un bon café chaud nous fera du bien. Ça fait du bien de se poser au chaud. Puisque le sud n'est guère accueillant nous allons remonter au nord. En sortant de Villefranche de Panat on découvre des champs d'éoliennes. Ceci explique peut-être cela. Direction Salles-Curan – Prades Salars – Séverac l'Eglise – Gabriac – Espalion où l' on reprend la même route que la veille. Faut dire qu'elle est vraiment top et qu'on y a des tas de souvenirs. Alors que l'on remonte gentiment une vieille anglaise nous double. Et alors que nous la voyons partir comme un boulet, une noire et or nous double à son tour : Jack sursaute, il ne l'avait pas vu arriver. Bon il semble que tout le monde veuille jouer, allons-y. Laguiole : on s'arrête ? Non on ira à Chaudes-Aigues. On est bientôt bloquer par un troupeau d'Aubrac.

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Michel propose de prendre un veau et de partir en vitesse ; mais comme Monsieur Aubrac est dans le troupeau, on ne va peut-être pas aller se frotter à lui. Sont bien gentils les paysans, mais ils vont jusqu’où ? Car ça fait un moment qu'ils bloquent la circulation. Et je sens la patience de certains s'évanouir. Enfin la voie est libre. Arrêt boisson à Chaudes-Aigues, devant la fontaine aux vœux (vu le nombre de pièces dedans, je pense que certains ont essayé. Les températures sont bien remontées ; ça valait vraiment la peine d'aller au sud. Quelle route pour rentrer : ST Flour – Murat – Polminhac ou les petites routes ??? Ce sera.... les petites routes.  On repart donc sur Neuvéglise : passage nostalgique devant le belvédère où l'on a passé les Tortues 2005 et 2006 – Pierrefort : on a pris une route dans le patelin que je n'aurai jamais osé prendre tellement ça ressemblait plus à une entrée de cour de ferme … Mais bon c'était bien une route.... Jou sous Montjou – col de Curebourse – rocher des pendus – Vic sur Cère pour faire les pleins....

Jack ferait un bien piètre passager

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Et de retour à l'hôtel. Déjà notre dernière soirée. Lapaing a mis a profit sa journée de repos pour visiter les environs dont le château de Pesteils où elle a retrouvé Loup et Mireille.

Bilan de la journée : il faut arrêter de croire qu'au sud il fait meilleur.  
2ème constatation : le Tom-Tom est long à la détente, ce qui entraîne nombre de ½ tours
Apéro – repas – dodo. Ainsi s'achève notre journée.

Le retour

8 heures : Magem et Jay sont déjà sur le départ. Bien pressés de nous quitter les jeunes. Le week-end a été si dur ?

Voilà c'est le dernier jour et le soleil et la douceur sont au rendez-vous. C'est comme ça ! On ne change pas les habitudes, départ vers 9 heures. La météo annonce quelques gouttes sur l'Auvergne : on va essayer de passer au travers.

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Max aurait aimé faire le Puy Mary, promis on le fera la prochaine fois. On remonte sur le Lioran. La circulation du rond point est interrompue ; une horde de bikers reprend la route. Je ne sais pas combien ils sont, mais en remontant la file on peut dire qu'il y en a un paquet. Et quel équipement. Vraiment nous ne sommes pas du même monde. Route habituelle jusqu'à Massiac, Brioude. Le vent se lève et la douceur nous quitte. C'est sur après le froid de la veille on ne va pas se plaindre, mais quand même ça a du mal à se rechauffer. La Chaise Dieu renommée : fauteuil à Titi par notre piaf. Petit arrêt : pas de chance le bistrot est fermé. Une chose est certaine : on ne va pas quitter les doublures ni les gants d'été. Rono est content de me dire qu'il a remarqué la grosse église : faut dire que pour rater l'abbatiale faut faire fort. Mais c'est déjà un bon début. Surtout qu'il a failli en rater sa trajectoire... Usson en Forez – Sury le Comtal. La boulangerie – snack fera l'affaire pour le repas de ce midi.

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Montrond les Bains : arrêt essence. La vieille anglaise n'aime vraiment ce coin : de mauvais souvenirs sans doute !

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Titi décide de prendre la route tout seul pour rentrer au plus vite. Je ne sais pas si c'était vraiment une bonne idée, car il n'a pas dû gagner grand chose sur notre itinéraire. Sainte Foy l'Argentière – l'Arbresle – Lozanne (ce qui aurait plu au piaf). Enfin de la douceur pour réchauffer nos vieux os. Anse – Villard les Dombes – Pont d'Ain. Petit arrêt pour se désaltérer (merci Rono) avant de laisser notre escargot regagner ses terres. On rejoint Lons par les petites routes avant de faire un dernier arrêt pour faire nos aux revoirs aux Bisontins. Et on rentre dans nos montanges.
Le week-end s'achève. Merci à tous les participants pour leur bonne humeur. On a bien ri, on a bien mangé, certains ont bien bu. Pas de bobos, pas de pannes, pas de catastrophes : impeccable.

Rendez-vous l'an prochain début mai, dans un lieu à définir.

titi j'espère que maintenant tu sais ce que tu as vu et où tu as été

Merci Cathy!

Cathy a écrit:

titi j'espère que maintenant tu sais ce que tu as vu et où tu as été

Maintenant, je sais tout, merci Cathy...

Et en effet, j'ai pas du gagner grand chose sur votre itinéraire du dimanche....peut-etre 45 minutes ou 1h au plus....mais mon fondement, et surtout mes genoux, n'en pouvaient plus.

pour un dieu, t'es quand même mal fichu. Encore nous simples mortels, je ne dis pas, mais toi

Je m'inscrit en faux ! La vielle anglaise n'a eu aucune défaillance ! Pour la petite tache sous elle, ce n'est que de l'essence ( et non de l'huile comme la photo honteusement sortie de son contexte pourrait le laisser croire)... Une légère incontinence bien compréhensible à son âge !

Bon bravo quand-meme pour le CR et les photos !