Départ un peu avant 7 h, valises chargées, camel-bag rempli.
Le Doubs et le Jura s’éloignent rapidement dans les rétros,
alors que le sommeil me gagne, j’aborde enfin le col de la Croix Fry,
qui me réveille enfin !
A tous seigneurs, tous honneurs, les customs et autres japonazes me font signe de passer…
Les Aravis suivent naturellement :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les Saisies, passent comme une formalité .
Et comme c’est déjà l’heure de la pose repas, je recherche un endroit agréable :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Mais il reste encore quelques randonneurs au niveau du barrage,
alors je monte un peu plus haut :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Là c’est bien :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La température est idéale mais il faut bien se résoudre à descendre dans la valle,
avant de remonter vers l’Iseran en passant près de Tignes
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]On ne s’en lasse pas :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Juste une image du Télégraphe, de jolies courbes dans les sapins, mais pas de vue pendant la montée.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le Galibier c’est autre chose, c’est somptueux :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C’était prévu, mais je ne sorts pas la gore-tex, je pense que je vais bien finir par sécher un peu plus loin.
L’Izoard fait le spectacle :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Comme l’orage a chassé tout le monde autant dire que la route m’appartient !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La descente dans le brouillard avec une visibilité de 10m achève de me mettre dans l’ambiance.
Combe du Queyras, un torrent boueux a remplacé le Guil vert émeraude.
Au col de Vars je me rends compte de la violence de l’orage qui me précède :
nombreuses coulées de boues et de pierriers sur la route, il y a même les secours
pour trois voitures ensevelies par un glissement de terrain.
C’était à deux doigts que la route soit coupée.
Je passe mouillé mais avec soulagement.
Je refais encore cette année le col d’Allos, j’avoue que j’ai un petit faible pour lui :
étroit , sinueux, à flanc de montagne :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Encore une fois, c’est désert, je suis seul au monde :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ensuite, il suffit de suivre le Verdon, sans se faire prier :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]J’emprunte ensuite une jolie petite route en bord de torrent,
barrée mais je ne me sent pas concerné, quoi que :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les inondations sont passées par là
Aux environs de Draguignan, même constat : maisons éventrées, carcasse de voitures
dans des endroits improbables.
La nuit tombe, idéal pour les petites routes de l’arrière pays Varois.
Un dernier col à 109 m d’altitude et me voici à bon port.
Un coup de Téfal pour mon retard et me voici à table avec le chant des cigales.
Elle veut pas comprendre que sur les routes que je prends, 60 km/h de moyenne,
c’est déjà beau.
Voilà, vous pouvez vous entrainer pour l’année prochaine.