Comme je n’ai pas pu accompagner mes petits camarades chez Triumph
et que de rouler tout seul ne me disait rien, je me suis pointé chez Motocity pour demander s’ils m’avaient trouvé une Noiraude toute neuve. Devant la réponse négative et pour dissiper ma déception
, je jette un œil sur la Dorsoduro d’essai. Moteur de Shiver légèrement retravaillé, très fine, cette hybride de supermot’ et de roadster me donne une petite envie d’essai
. Je demande les clefs, Fifi remet un peu d’essence dans le minuscule réservoir
, appuie sur le démarreur et un bruit un peu métallique sort des pots
. Moins harmonieux que sur la Shiver
. Je grimpe sur la bête, le petit tour de chauffe habituel et je rejoins mon terrain d’essai
. Je n’arrive pas à trouver une position agréable sur la selle et le guidon tire le buste en avant
. Tout tombe facilement sous la main mais la position du corps est bizarre
, après quelques kilomètres j’arrive enfin à trouver le mode d’emploi de l’engin
. Ça pousse pas mal, je n’ai pas trop de remord puisque la moto à déjà couvert plus de 2500km c’est donc parti pour voir ce qu’elle vaut dans les virolos
, vu le poids de cette Italienne le frein moteur donne toute sa puissance, très peu de freinage en entrée de courbe, juste le dosage à l’accélérateur
. Le bouilleur 750 cm3 Aprilia est vraiment bien né, pas un à-coup d’injection, des bonnes reprises et du couple à tous les étages
. La suspension, sèche au premier abord, absorbe toutes les irrégularités de la chaussée sans sourcilier
, je ne dirais pas qu’elle est confortable mais plus qu’on pourrait le penser
. L’accastillage est de bon aloi comme souvent sur cette marque et la finition sans reproche.
Ce jouet, ce n’est en définitive que ça
, étonne pas sa facilité, une fois le mode d’emploi compris
. Un distillateur de plaisir pour les passionné de virolos
. Je voulais partir pour un petit essai mais je suis resté plus d’une heure avec elle
. Que du bonheur !!