Départ vers environ 17h30 de Benusse Assistance, récupérage du pilote à Franois, puis partage. Arrivés à Saint vit, on fait le plein et c’est parti. Au bout de 10 min de route, le temps se gâte « hé fabien t’as vu il pleut
» réponse « ta gueule » (ça, c’est fait).
Sur le chemin on rattrape Mathieu, qui s’était arrêté pour boire un café « vous savez où est le circuit » « non mais on va te suivre » (plutôt bien organisé Benusse Assistance
). C’est bon on est arrivés (mon dieu c’est immense
), il fait un super temps pas une goutte, mais on mettra quand même à peu près une heure pour s’installer (on ne sait pas où se mettre y a trop de place, le parking est vide). On trouve enfin un bon emplacement mais il faut encore monter les tentes « quelqu’un a de la lumière ? », « j’ai une lampe torche » (bin on va aller loin
). Finalement Mathieu tournera en rond pendant 30 min avec sa voiture et la remorque encore attelée, tout ça rien que pour nous éclairer (il est bien gentil notre Mathieu malgré ses nombreuses manœuvres laborieuses). Tente ok, barnum ok, reste plus qu’à manger, c’est là qu’on découvre les joies des imprévus : plus de gaz pour le réchaud (tant pis on mangera des saucisses à moitié cuites). Maintenant c’est l’heure du dodo, mais la poisse nous poursuit, enfin surtout Mathieu qui dormira à même le goudron à cause d’un matelas percé.
Réveil 4h (pu***n de pluie
), les pilotes commencent déjà à se plaindre. 7h30 tout le monde debout pour le petit déj’ offert par l’organisation
, enfin tout le monde sauf Mathieu qui restera sous la pluie en short et sandales pour monter les pneus pluie (on est quand même sympa, on lui a ramené un croissant et un café
).
8h30 briefing, bon c’est le Dawa et ça ne sent pas très bon. Il pleut toujours mais les premières sessions commencent quand même sur une piste détrempée. Vu qu’il n’y a pas assez de pilotes, tout le monde roulera dans la même session. Les chutes commencent ; les gens prudents et surtout sans pneus pluie rentrent aux stands (certains iraient plus vite en poussant leur moto
). Mathieu restera sur la piste tandis que Fabien, Paul et Thomas, qui nous avaient rejoints, reviennent au sec (pourtant à ce qui parait le mouillé c’est dans la tête
). Le temps s’améliore un peu et les fous qui continuent de rouler font sécher la piste
(tant mieux pour nos pilotes blasés).
Tout revient dans l’ordre, les sessions sont à nouveau par groupe de niveau mais la piste reste humide et les chutes continuent de plus belle. Dans le groupe de nos « débutants » 3 kékés sont tombés au bout d’un tour, du coup tout le monde est puni : fin de la session.
Tout s’enchaine jusqu’à l’heure de manger. N’ayant toujours pas de gaz c’est salade. Fabien recommence à se plaindre, maintenant il fait trop chaud (jamais content), mais au moins la piste est sèche au grand désespoir de Mathieu qui doit remettre les pneus slicks. Et c’est reparti, les premiers tours sont pas terribles, le temps de redécouvrir la piste sèche (c’est totalement autre chose), et les fauves sont lâchés.
Le rythme accélère au fil des tours, on voit qu’ils rattrapent leurs sessions loupées du matin (4 en tout c’est abusé
) mais c’est déjà la fin, l’après midi est passé super vite. Petite pause pour les pilotes juste le temps de raconter comment ils ont pourri tel ou tel mec, avant de tout remballer (on se croirait dans le Joe Bar Team). Tout est chargé dans les voitures, on peut rentrer après une journée bien mouvementée et pleine d’émotions pour les ptits jeunes qui ont posé leurs sliders sur le circuit de Magny Cours.
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